Dossier emploi à domicile : prévenir les risques pour vos salariés
Cinq conseils
Les particuliers employeurs sont responsables de la sécurité des personnes qui interviennent chez eux et doivent en conséquence prendre des mesures pour éviter les risques.
Intimité, habitudes de vie, différences culturelles : le domicile constitue un lieu de travail bien particulier, mais qui n’est pas dénué de risques pour autant.
« Sur leur lieu de travail, les travailleurs domestiques peuvent être exposés à des produits chimiques de nettoyage nocifs, être blessés ou être victimes de troubles physiques causés par des tâches ardues et des actions telles que des levées répétitives fréquentes (par exemple, déplacer des personnes à mobilité réduite) ou des postures inconfortables, ou encore être exposés à une violence verbale et physique », rappelle l’association des particuliers employeurs européens Effe.
Or les particuliers employeurs, qu’ils aient embauché leur employé directement ou via un service d’aide à domicile mandataire, sont tenus de s’assurer de la santé et de la sécurité des travailleurs, procéder à l’identification et à l’évaluation du risque et engager des actions de prévention (décret du 5 novembre 2001).
Cinq conseils pour limiter les risques.
1. Respecter les règles : l’association Effe estime en effet que seuls 4 % des emplois à domicile sont déclarés (ce qui représente tout de même 8 millions de personnes).
En France, environ 600 000 personnes sont déclarées chaque mois par l’intermédiaire du Cesu (chèque emploi service universel).
Un salarié déclaré bénéficie de droits, d’une couverture sociale, notamment en cas de maladie ou d’accident du travail.
2. Etablir le dialogue : échanger avec le ou la salariée(e) permet à la fois de mieux identifier les risques, et de trouver ensemble des solutions pour les éviter.
3. Connaître les sites ressources : il existe plusieurs sites dédiés, notamment celui de la Fepem (Fédération du particulier employeur de France) qui regorge de conseils pour les particuliers employeurs, ou encore Prévention domicile et sa médiathèque riche de dizaines de publications (également disponible sous forme d’application mobile). Sans oublier le site de l'Inrs (Institut national de recherche et de sécurité).
4. Miser sur un équipement adapté : selon les situations, il peut être utile d’équiper le domicile d’aides techniques, des objets spécialement conçus pour faciliter le quotidien.
Il peur s’agir de barres d’appui, d’un tabouret adapté pour la douche, d’un lit relevable… Ces outils peuvent être financés, notamment par l’allocation personnalisée d’autonomie.
Consulter notre dossier complet sur les aides techniques
5. Se faire aider d’un professionnel : pour les situations les plus complexes, l’accompagnement d’un expert, comme un ergothérapeute, permet de mieux repérer les risques mais aussi de définir les solutions les plus pertinentes et de se les approprier.
Trouver un ergothérapeute
Intimité, habitudes de vie, différences culturelles : le domicile constitue un lieu de travail bien particulier, mais qui n’est pas dénué de risques pour autant.
« Sur leur lieu de travail, les travailleurs domestiques peuvent être exposés à des produits chimiques de nettoyage nocifs, être blessés ou être victimes de troubles physiques causés par des tâches ardues et des actions telles que des levées répétitives fréquentes (par exemple, déplacer des personnes à mobilité réduite) ou des postures inconfortables, ou encore être exposés à une violence verbale et physique », rappelle l’association des particuliers employeurs européens Effe.
Or les particuliers employeurs, qu’ils aient embauché leur employé directement ou via un service d’aide à domicile mandataire, sont tenus de s’assurer de la santé et de la sécurité des travailleurs, procéder à l’identification et à l’évaluation du risque et engager des actions de prévention (décret du 5 novembre 2001).
Cinq conseils pour limiter les risques.
1. Respecter les règles : l’association Effe estime en effet que seuls 4 % des emplois à domicile sont déclarés (ce qui représente tout de même 8 millions de personnes).
En France, environ 600 000 personnes sont déclarées chaque mois par l’intermédiaire du Cesu (chèque emploi service universel).
Un salarié déclaré bénéficie de droits, d’une couverture sociale, notamment en cas de maladie ou d’accident du travail.
2. Etablir le dialogue : échanger avec le ou la salariée(e) permet à la fois de mieux identifier les risques, et de trouver ensemble des solutions pour les éviter.
3. Connaître les sites ressources : il existe plusieurs sites dédiés, notamment celui de la Fepem (Fédération du particulier employeur de France) qui regorge de conseils pour les particuliers employeurs, ou encore Prévention domicile et sa médiathèque riche de dizaines de publications (également disponible sous forme d’application mobile). Sans oublier le site de l'Inrs (Institut national de recherche et de sécurité).
4. Miser sur un équipement adapté : selon les situations, il peut être utile d’équiper le domicile d’aides techniques, des objets spécialement conçus pour faciliter le quotidien.
Il peur s’agir de barres d’appui, d’un tabouret adapté pour la douche, d’un lit relevable… Ces outils peuvent être financés, notamment par l’allocation personnalisée d’autonomie.
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5. Se faire aider d’un professionnel : pour les situations les plus complexes, l’accompagnement d’un expert, comme un ergothérapeute, permet de mieux repérer les risques mais aussi de définir les solutions les plus pertinentes et de se les approprier.
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