A lire : Être proche aidant, c'est apprendre à danser sous la pluie plutôt que d'attendre la fin de l'orage
« Partager (…) quelques réflexions, quelques pistes, quelques ressources pour alléger un peu ce qui parfois est lourd à porter lorsqu’on est un proche-aidant ». Le nouvel ouvrage de Rosette Poletti, infirmière de profession et autrice, a pour ambition de livrer des clefs pour mieux vivre la situation d’aide.
Riche de témoignages, de citations et de tests, le livre commence par inviter ses lecteurs à prendre conscience des difficultés qu’engendre la situation d’aide, à mettre des mots sur des maux.
Culpabilité, sentiment d’injustice, stigmatisation ou encore deuil blanc (page 41), l’autrice aborde avec honnêteté toutes les émotions négatives qui peuvent naître, jusqu’aux idées les plus sombres.
Des émotions qu’elle appelle à nommer et accepter, car pour elle, c’est le premier pas pour prendre soin de soi. S’il est utile de prendre soin de sa santé, d’accepter l’aide offerte ou encore de méditer (page 64), il est essentiel de s’accepter soi-même (page 73), d’accepter ce qui est (page 67) et d’honorer ses limites (page 66).
« Il m’est apparu que la non-acceptation de la réalité constituait la source la plus importante de stress », écrit-elle page 67.
Si on ne peut changer ce qui est, souligne-t-elle, il est en revanche possible de déconstruire notre conditionnement social, qui nous pousse à être parfait, faire plaisir, être fort, faire des efforts ou encore se dépêcher (pages 75-77).
S’accepter permet alors d’éprouver de la compassion pour soi-même, une « autocompassion » qui aura pour conséquence, in fine, de mieux vivre la situation d’aide et d’en retirer de la joie.
La dernière partie de l’ouvrage recense quelques outils destinés à prendre soin de soi. Petits bonheurs et méditation, musique ou petites pauses, autant de ressources dans lesquelles le lecteur-aidant pourra puiser à volonté.
Des outils simples ou parfois plus improbables, comme l’EFT présentée en fin d’ouvrage, une pratique psychocorporelle basée entre autres sur l’acupuncture, et qui est loin d’avoir fait la preuve de son efficacité.
Reste que le livre donne une perspective intéressante sur la relation d’aide et son impact, tout en donnant des clefs pour un salutaire lâcher-prise.
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Et surtout, prenez bien soin de vous !, par Florence Leduc, présidente de l’Association française des aidants
Riche de témoignages, de citations et de tests, le livre commence par inviter ses lecteurs à prendre conscience des difficultés qu’engendre la situation d’aide, à mettre des mots sur des maux.
Culpabilité, sentiment d’injustice, stigmatisation ou encore deuil blanc (page 41), l’autrice aborde avec honnêteté toutes les émotions négatives qui peuvent naître, jusqu’aux idées les plus sombres.
Des émotions qu’elle appelle à nommer et accepter, car pour elle, c’est le premier pas pour prendre soin de soi. S’il est utile de prendre soin de sa santé, d’accepter l’aide offerte ou encore de méditer (page 64), il est essentiel de s’accepter soi-même (page 73), d’accepter ce qui est (page 67) et d’honorer ses limites (page 66).
« Il m’est apparu que la non-acceptation de la réalité constituait la source la plus importante de stress », écrit-elle page 67.
Si on ne peut changer ce qui est, souligne-t-elle, il est en revanche possible de déconstruire notre conditionnement social, qui nous pousse à être parfait, faire plaisir, être fort, faire des efforts ou encore se dépêcher (pages 75-77).
S’accepter permet alors d’éprouver de la compassion pour soi-même, une « autocompassion » qui aura pour conséquence, in fine, de mieux vivre la situation d’aide et d’en retirer de la joie.
La dernière partie de l’ouvrage recense quelques outils destinés à prendre soin de soi. Petits bonheurs et méditation, musique ou petites pauses, autant de ressources dans lesquelles le lecteur-aidant pourra puiser à volonté.
Des outils simples ou parfois plus improbables, comme l’EFT présentée en fin d’ouvrage, une pratique psychocorporelle basée entre autres sur l’acupuncture, et qui est loin d’avoir fait la preuve de son efficacité.
Reste que le livre donne une perspective intéressante sur la relation d’aide et son impact, tout en donnant des clefs pour un salutaire lâcher-prise.
Être proche-aidant, c'est apprendre à danser sous la pluie
Rosette Poletti (Auteure)
Editions Jouvence
129 pages // 8,90 €
Disponible en librairie
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Et surtout, prenez bien soin de vous !, par Florence Leduc, présidente de l’Association française des aidants