Yvetot : les résidents de l'Ehpad créent un spectacle multimédia
Un Ehpad en pointe sur les techniques multimédia
C’est le fruit d’un an de travail : près de la moitié des 78 résidents de l’Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) Les dames blanches à Yvetot (Seine-Maritime) ont présenté le 17 janvier un spectacle de mapping vidéo retraçant l’histoire du lieu. Une technique multimédia de pointe dont se sont emparés les habitants de l’Ehpad…
Bâti sur le site d’un ancien couvent, l’Ehpad Les dames blanches a conservé l’ancienne chapelle du XIXe siècle, aujourd’hui désacralisée et transformée en médiathèque ouverte au public.
Le projet de spectacle a démarré en 2017 pour valoriser le lieu mais aussi ceux et celles qui l’habitent, tisser du lien avec les autres habitants de la commune.
Pendant un an, au cours d’ateliers, une trentaine de résidents ont mené des recherches historiques avec la médiathèque et les archives ; créé des décors, de grands kakémonos en papier de soie avec les CM1 et CM2 de l’école élémentaire ; écrit le scénario et le texte de la voix off ; appris des techniques numériques de pointe comme le motion design (conception graphique animée en vidéo) et l’incrustation avec l’association PIX3L et le collectif d’artistes numériques rouennais La Cachette… détaille l’animatrice de l’établissement Virginie Fernandez.
Pas trop difficile de faire adhérer les plus âgés à l’utilisation ces outils inconnus ? « Nous sommes convaincus que la plasticité cérébrale, la capacité d’apprendre du cerveau perdure jusqu’à la fin de la vie. Ils ont fait un accueil très favorable au projet, sans aucun apriori », souligne le directeur de l’établissement, Jean-Yves Dayt.
Résultat, un spectacle son et lumière présenté les 17 et 18 janvier, centré sur l’histoire du bâtiment, ses vitraux et l’enseignement des religieuses. Projetés sur les murs et le plafond de la chapelle, la création numérique des résidents s'anime pour faire revivre l'histoire des lieux et raconter son ancrage dans la vie locale.
Le deuxième épisode, consacré à la période de la Seconde Guerre mondiale jusqu’à la création de la maison de retraite, sera élaboré courant 2019 et présenté en 2020. Le dernier épisode sera projeté en 2021 et portera sur la fonction actuelle du bâtiment et son ancrage territorial.
Bâti sur le site d’un ancien couvent, l’Ehpad Les dames blanches a conservé l’ancienne chapelle du XIXe siècle, aujourd’hui désacralisée et transformée en médiathèque ouverte au public.
Le projet de spectacle a démarré en 2017 pour valoriser le lieu mais aussi ceux et celles qui l’habitent, tisser du lien avec les autres habitants de la commune.
Pendant un an, au cours d’ateliers, une trentaine de résidents ont mené des recherches historiques avec la médiathèque et les archives ; créé des décors, de grands kakémonos en papier de soie avec les CM1 et CM2 de l’école élémentaire ; écrit le scénario et le texte de la voix off ; appris des techniques numériques de pointe comme le motion design (conception graphique animée en vidéo) et l’incrustation avec l’association PIX3L et le collectif d’artistes numériques rouennais La Cachette… détaille l’animatrice de l’établissement Virginie Fernandez.
Pas trop difficile de faire adhérer les plus âgés à l’utilisation ces outils inconnus ? « Nous sommes convaincus que la plasticité cérébrale, la capacité d’apprendre du cerveau perdure jusqu’à la fin de la vie. Ils ont fait un accueil très favorable au projet, sans aucun apriori », souligne le directeur de l’établissement, Jean-Yves Dayt.
Résultat, un spectacle son et lumière présenté les 17 et 18 janvier, centré sur l’histoire du bâtiment, ses vitraux et l’enseignement des religieuses. Projetés sur les murs et le plafond de la chapelle, la création numérique des résidents s'anime pour faire revivre l'histoire des lieux et raconter son ancrage dans la vie locale.
Le deuxième épisode, consacré à la période de la Seconde Guerre mondiale jusqu’à la création de la maison de retraite, sera élaboré courant 2019 et présenté en 2020. Le dernier épisode sera projeté en 2021 et portera sur la fonction actuelle du bâtiment et son ancrage territorial.