La précarité comme thème de la Journée nationale des aidants 2019
Situation d’aide et impact sur les revenus
Les aidants se sont exprimés : la journée des aidants 2019, organisée par le collectif Je t'aide, portera sur la précarité des aidants. Un sujet d’actualité, alors que la proposition de loi de la sénatrice Jocelyne Guidez, visant à indemniser le congé de proche aidant, est actuellement en débat.
L’aidant d’un malade d’Alzheimer consacre en moyenne 6,5 heures par jour à son proche. Un temps d’activité qui peut être valorisé à 3000 euros par mois, indiquait en 2014 la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie.
Cet investissement élevé des aidants peut avoir, on le sait, un impact important sur sa santé, sa vie sociale, mais aussi sa situation financière.
Pour les salariés, devenir aidant peut engendrer des absences, un passage à temps partiel et donc une baisse de revenus.
D’autres font le choix de quitter leur emploi pour devenir salarié de leur proche et d’être rémunéré par l’allocation personnalisée d’autonomie sont rémunérés sur la base du Smic horaire (13,78 € brut de l'heure).
Selon la Ligue des droits de l’Homme, qui a mené l’enquête à l’échelle européenne, les aidants sont souvent pénalisés au niveau du salaire et de leur progression de carrière, avec une pension de retraite minorée en conséquence.
D’où la proposition de loi de Jocelyne Guidez de rémunérer le congé de proche aidant, puisqu’ils « pallient parfois l'absence de professionnels de santé, de place dans les différentes institutions, (...) voire l'absence d'institutions compétentes pour accueillir les personnes devant faire l'objet d'un accompagnement spécifique », rappellent la sénatrice et ses co-signataires.
En parallèle, les professionnels de de l’aide, de l’accompagnement et des soins à domicile rappellent, étude à l’appui, que « chaque euro public supplémentaire consacré à l’aide à domicile pour les personnes âgées dépendantes génère un gain socio-économique de 1,62 € », notamment parce que les aidants, soulagés, pourraient plus participer au marché du travail.
Investir dans le soutien aux aidants, proches et professionnels, permettrait donc de faire des économies…
L’aidant d’un malade d’Alzheimer consacre en moyenne 6,5 heures par jour à son proche. Un temps d’activité qui peut être valorisé à 3000 euros par mois, indiquait en 2014 la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie.
Cet investissement élevé des aidants peut avoir, on le sait, un impact important sur sa santé, sa vie sociale, mais aussi sa situation financière.
Pour les salariés, devenir aidant peut engendrer des absences, un passage à temps partiel et donc une baisse de revenus.
D’autres font le choix de quitter leur emploi pour devenir salarié de leur proche et d’être rémunéré par l’allocation personnalisée d’autonomie sont rémunérés sur la base du Smic horaire (13,78 € brut de l'heure).
Selon la Ligue des droits de l’Homme, qui a mené l’enquête à l’échelle européenne, les aidants sont souvent pénalisés au niveau du salaire et de leur progression de carrière, avec une pension de retraite minorée en conséquence.
D’où la proposition de loi de Jocelyne Guidez de rémunérer le congé de proche aidant, puisqu’ils « pallient parfois l'absence de professionnels de santé, de place dans les différentes institutions, (...) voire l'absence d'institutions compétentes pour accueillir les personnes devant faire l'objet d'un accompagnement spécifique », rappellent la sénatrice et ses co-signataires.
En parallèle, les professionnels de de l’aide, de l’accompagnement et des soins à domicile rappellent, étude à l’appui, que « chaque euro public supplémentaire consacré à l’aide à domicile pour les personnes âgées dépendantes génère un gain socio-économique de 1,62 € », notamment parce que les aidants, soulagés, pourraient plus participer au marché du travail.
Investir dans le soutien aux aidants, proches et professionnels, permettrait donc de faire des économies…