Comprendre les fragilités
Santé : les aphasies progressives primaires


Parmi les maladies neurodégénératives, les aphasies primaires progressives touchent les parties du cerveau en charge du langage. Relativement rares (7 personnes sur 100 000 atteintes), elles sont parfois liées à d’autres maladies comme Alzheimer ou la dégénérescence lobaire fronto-temporale.
Les aphasies primaires progressives sont classées en trois groupes.
L’aphasie primaire progressive non fluente : la parole est ralentie, avec des phrases moins longues, des erreurs de prononciation et dans le choix des mots. En revanche, la personne conserve une bonne compréhension des mots.
L’aphasie primaire progressive sémantique : rare, elle consiste en la perte du sens des mots. La personne semble mal entendre, mais en réalité elle ne comprend pas.
L’aphasie primaire progressive logopénique : le discours est décousu, car la personne a du mal à trouver ses mots, les remplace par des mots proches dans le sens ou dans la sonorité. Mais la compréhension est préservée.
Que faire si un proche présente des signes d’aphasie ?
Si les troubles persistent au-delà de quelques semaines, il est essentiel de consulter le médecin traitant, qui orientera le patient vers un spécialiste.
Peut-on les traiter ?
Pas par les médicaments. En revanche, leur évolution peut être ralentie, voir stabilisée par un accompagnement neurologique et une rééducation orthophonique.
Pour aller plus loin
Les aphasies primaires progressives sont classées en trois groupes.

L’aphasie primaire progressive sémantique : rare, elle consiste en la perte du sens des mots. La personne semble mal entendre, mais en réalité elle ne comprend pas.
L’aphasie primaire progressive logopénique : le discours est décousu, car la personne a du mal à trouver ses mots, les remplace par des mots proches dans le sens ou dans la sonorité. Mais la compréhension est préservée.
Que faire si un proche présente des signes d’aphasie ?
Si les troubles persistent au-delà de quelques semaines, il est essentiel de consulter le médecin traitant, qui orientera le patient vers un spécialiste.Peut-on les traiter ?
Pas par les médicaments. En revanche, leur évolution peut être ralentie, voir stabilisée par un accompagnement neurologique et une rééducation orthophonique.Pour aller plus loin
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