A lire : Vivre le temps qui reste
Moments de tendresse ou règlement de compte, déni ou acceptation, soulagement ou angoisse… pour les patients, la famille et les soignants, la fin de vie revêt tour à tour des couleurs particulières. Avec beaucoup d’honnêteté, et parfois une pointe de cynisme, l’auteur raconte les derniers jours d’une douzaine de patients.
S’appuyant sur des récits authentiques – le professeur Jean-Louis Lejonc a créé l’unité de gériatrie de l’hôpital Henri Mondor à Paris et exercé plusieurs années en unité de soins palliatifs –, l’auteur aide à prendre la mesure de l’immense complexité des moments qui précèdent la mort.
Des moments « où la qualité de la vie compte davantage que la quantité restante » (page 18), mais aussi des moments où se mêlent déni, révolte, colère et acceptation.
Propices, aussi, à faire éclater les non-dits, les années de frustration et de jalousie, comme dans l’histoire de Nadia et Stéphane, qui s’écharpent à propos de leur père atteint par la maladie d’Alzheimer.
En parallèle des récits individuels, l’auteur dresse un état des lieux de la fin de vie en 2018. Directives anticipées et sédation profonde, euthanasie et manque d’effectifs, obstination déraisonnable et personne de confiance, suicide au grand âge et maladie d’Alzheimer : autant de sujets abordés tout au long de ces portraits.
Une lecture vive, parfois crue, pour regarder en face ce « temps qui reste ».
S’appuyant sur des récits authentiques – le professeur Jean-Louis Lejonc a créé l’unité de gériatrie de l’hôpital Henri Mondor à Paris et exercé plusieurs années en unité de soins palliatifs –, l’auteur aide à prendre la mesure de l’immense complexité des moments qui précèdent la mort.
Des moments « où la qualité de la vie compte davantage que la quantité restante » (page 18), mais aussi des moments où se mêlent déni, révolte, colère et acceptation.
Propices, aussi, à faire éclater les non-dits, les années de frustration et de jalousie, comme dans l’histoire de Nadia et Stéphane, qui s’écharpent à propos de leur père atteint par la maladie d’Alzheimer.
En parallèle des récits individuels, l’auteur dresse un état des lieux de la fin de vie en 2018. Directives anticipées et sédation profonde, euthanasie et manque d’effectifs, obstination déraisonnable et personne de confiance, suicide au grand âge et maladie d’Alzheimer : autant de sujets abordés tout au long de ces portraits.
Une lecture vive, parfois crue, pour regarder en face ce « temps qui reste ».
Jacques, Florence, Eleonore, Cyril et les Autres... Vivre le Temps Qui Reste
Lejonc Jean-Louis
Editeur : Tom Pousse (2 juin 2018)
Broché: 128 pages
€15,00