Malus retraite : certains aidants exonérés
Objectif : maintenir les seniors en activité
L’entrée en vigueur de l’accord signé par les partenaires sociaux en octobre 2015, modifie le montant des retraites complémentaires (Agirc-Arrco) pour les retraités du secteur privé ayant validé tous leurs trimestre à partir du 1er janvier 2019 : un nouveau dispositif de bonus/malus leur est appliqué. Objectif : maintenir les seniors en activité... et ne pas défavoriser les proches aidants.
L'accord met en oeuvre un malus ou abattement de 10 % de la retraite complémentaire qui sera prélevé sur une durée de 3 ans maximum à moins que le retraité n’atteigne l’âge de 67 ans avant.
Pour y échapper il faudra décaler son départ à la retraite d’un an, ou partir à 67 ans.
Si le retraité n’a pas cotisé ses trimestres, il subit une décote viagère sans être concerné par ce malus.
Les proches aidants familiaux actifs, ayant apporté une aide effective à leur enfant handicapé et les personnes ayant interrompu leur activité professionnelle (sur justificatifs) font partie des retraités exonérés de ce malus.
Sont aussi exonérés : les retraités exonérés de CSG, les personnes en situation de handicap, les travailleurs de l’amiante, les inaptes au travail sur justificatif d’un taux d’incapacité permanent d’au moins 50 %, les mères ouvrières ayant élevé au moins 3 enfants et les anciens déportés ou internés ou anciens prisonniers de guerre ou combattants.
Ce malus concernent notamment les seniors au chômage qui n’ont donc pas la possibilité de prolonger leur activité jusque 67 ans (à moins qu’ils soient exonérés de CSG ou, dans le cas contraire, qu’ils décalent d’un an le début de versement de leur retraite complémentaire, ce qui leur créerait, pendant ce délai, un manque à gagner important).
Les retraités cadres sont les plus grands perdants car leur retraite complémentaire est d’un montant élevé.
L'idée est de prolonger l'activité professionnelle pour échapper au malus, ce qui va générer des droits supplémentaires (surcote pour le régime de base et points supplémentaires auprès des régimes de retraite complémentaire).
Pour évaluer la stratégie à adopter, effectuez des simulations de différents âge de départ à la retraite sur la calculette retraite de l'Agirc-Arrco.
Bonus ? Malus !
L'accord met en oeuvre un malus ou abattement de 10 % de la retraite complémentaire qui sera prélevé sur une durée de 3 ans maximum à moins que le retraité n’atteigne l’âge de 67 ans avant.
Pour y échapper il faudra décaler son départ à la retraite d’un an, ou partir à 67 ans.
Si le retraité n’a pas cotisé ses trimestres, il subit une décote viagère sans être concerné par ce malus.
Les proches aidants parmi les exonérés du malus
Les proches aidants familiaux actifs, ayant apporté une aide effective à leur enfant handicapé et les personnes ayant interrompu leur activité professionnelle (sur justificatifs) font partie des retraités exonérés de ce malus.
Sont aussi exonérés : les retraités exonérés de CSG, les personnes en situation de handicap, les travailleurs de l’amiante, les inaptes au travail sur justificatif d’un taux d’incapacité permanent d’au moins 50 %, les mères ouvrières ayant élevé au moins 3 enfants et les anciens déportés ou internés ou anciens prisonniers de guerre ou combattants.
Ce malus concernent notamment les seniors au chômage qui n’ont donc pas la possibilité de prolonger leur activité jusque 67 ans (à moins qu’ils soient exonérés de CSG ou, dans le cas contraire, qu’ils décalent d’un an le début de versement de leur retraite complémentaire, ce qui leur créerait, pendant ce délai, un manque à gagner important).
Les retraités cadres sont les plus grands perdants car leur retraite complémentaire est d’un montant élevé.
L'idée est de prolonger l'activité professionnelle pour échapper au malus, ce qui va générer des droits supplémentaires (surcote pour le régime de base et points supplémentaires auprès des régimes de retraite complémentaire).
Pour évaluer la stratégie à adopter, effectuez des simulations de différents âge de départ à la retraite sur la calculette retraite de l'Agirc-Arrco.