Faire appel aux artistes pour magnifier les liens, la vie debout jusqu'au bout
Photos, expos, oeuvres participatives
Concours photos, appels à des artistes, graphistes, designers… les collectivités locales, les professionnels de l’aide et du soin, mais aussi les personnes fragilisées, malades se mobilisent pour bousculer nos regards, faire prendre conscience de leur réalité, sans angélisme mais pour aider à échanger, partager, vivre ensemble, debout jusqu’au bout.
Inspirée des cultures urbaines, contemporaines et innovantes, l’association Bajo El Mar, près de Toulouse, cherche à mettre en lumière et soutenir des projets culturels innovants, pluriformes, trans-disciplinaires et alternatifs.
L’agence a mené quatre ateliers participatif citoyens aux quatre portes de la Métropole, au plus près des villes et des quartiers pour faire découvrir le street art, les danses urbaines, l’écriture et la création musicale hip-hop, par la rencontre avec les artistes de chaque spécialité et la co-création d’une œuvre finalement restituée, exposée.
A Villeneuve-Tolosane, treize résidents de l’établissement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad Le Pin du groupe Edenis) ont été photographiés par Jean-Jacques Moles, photographe voyageur.
Pour obtenir les meilleures expressions des résidents participants, l’équipe de la résidence a été sollicitée, tout particulièrement Madame Devrim la psychologue.
"Même si j’étais un inconnu pour eux, j’ai choisi une mise en scène légère, les jours de belle lumière naturelle", explique Jean-Jacques Moles, spécialiste du portrait dont la maman vit en Ehpad.
"Si un résident avait acheté un de mes livres sur la Roumanie, j’ai pu constater que les échanges étaient plus ou moins faciles selon les situations et les handicaps des résidents".
Ensuite le street artiste « Reso », graffeur, a peint autour des visages, à l'aide de bombes de peinture aérosols. Les œuvres originales sur toiles canvas d’un format d'1m x 1,50m et de 2m x 1m ont été exposées sur la place publique du Fort à Villeneuve-Tolosane lors du marché hebdomadaire, le dimanche de Pentecôte.
"Quel plaisir partagé, par les familles, les proches et les résidents eux-mêmes", souligne l’animatrice de la résidence Le Pin.
Depuis, les résidents sont allés découvrir l’exposition au Centre culturel de la ville. « Le travail du graffeur a rendu ces portraits plus optimistes, gais, plein de surprise » estime Jean-Jacques Moles.
L’exposition va aussi tourner dans les communes de la métropole de Toulouse. « Elle m’a donné envie d’autres travaux, sur d’autres formats peut-être plus intimistes, avec cet artiste graffeur même s’il est très occupé », conclut Jean-Jacques Moles.
Comment renvoyer une autre image des Ehpad aux personnes âgées fragilisées qui ne veulent pas y entrer ? Comment rassurer les proches, les aidants ? Une des pistes est de les ouvrir, de faire rentrer les regards, de confronter les points de vue pour faire évoluer aussi le prendre soin.
A la Fondation Partage et Vie (gestionnaire d’Ehpad), chaque année, de nombreux reportages photos sont réalisés par un pool de photographes spécialisés dans les secteurs médico-social, humanitaire et social.
La Fondation veut montrer les bénéficiaires et les métiers, en privilégiant la lumière, la couleur, le mouvement, l’interaction entre les personnes.
Un concours photos « Instants Partagés » invite depuis 2017 les salariés, résidents, familles et proches à dire, en images, ce que lui évoquait le nouveau nom de la Fondation : Partage et Vie.
Pour sa 2ème édition, le thème du concours est le « lien entre les générations ». Cinq photos finalistes sélectionnées par un jury de professionnels de l’image, de salariés et de résidents, seront mis au vote des internautes sur la page Facebook de la Fondation en septembre. Les lauréats seront récompensés par un chèque cadeau.
Et une exposition ?
Le choix du street art à la Métropole de Toulouse pour valoriser les plus âgés (pour le plus grand plaisir de leurs proches)
Inspirée des cultures urbaines, contemporaines et innovantes, l’association Bajo El Mar, près de Toulouse, cherche à mettre en lumière et soutenir des projets culturels innovants, pluriformes, trans-disciplinaires et alternatifs.
L’agence a mené quatre ateliers participatif citoyens aux quatre portes de la Métropole, au plus près des villes et des quartiers pour faire découvrir le street art, les danses urbaines, l’écriture et la création musicale hip-hop, par la rencontre avec les artistes de chaque spécialité et la co-création d’une œuvre finalement restituée, exposée.
A Villeneuve-Tolosane, treize résidents de l’établissement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad Le Pin du groupe Edenis) ont été photographiés par Jean-Jacques Moles, photographe voyageur.
Pour obtenir les meilleures expressions des résidents participants, l’équipe de la résidence a été sollicitée, tout particulièrement Madame Devrim la psychologue.
"Même si j’étais un inconnu pour eux, j’ai choisi une mise en scène légère, les jours de belle lumière naturelle", explique Jean-Jacques Moles, spécialiste du portrait dont la maman vit en Ehpad.
"Si un résident avait acheté un de mes livres sur la Roumanie, j’ai pu constater que les échanges étaient plus ou moins faciles selon les situations et les handicaps des résidents".
Ensuite le street artiste « Reso », graffeur, a peint autour des visages, à l'aide de bombes de peinture aérosols. Les œuvres originales sur toiles canvas d’un format d'1m x 1,50m et de 2m x 1m ont été exposées sur la place publique du Fort à Villeneuve-Tolosane lors du marché hebdomadaire, le dimanche de Pentecôte.
"Quel plaisir partagé, par les familles, les proches et les résidents eux-mêmes", souligne l’animatrice de la résidence Le Pin.
Depuis, les résidents sont allés découvrir l’exposition au Centre culturel de la ville. « Le travail du graffeur a rendu ces portraits plus optimistes, gais, plein de surprise » estime Jean-Jacques Moles.
L’exposition va aussi tourner dans les communes de la métropole de Toulouse. « Elle m’a donné envie d’autres travaux, sur d’autres formats peut-être plus intimistes, avec cet artiste graffeur même s’il est très occupé », conclut Jean-Jacques Moles.
Faire évoluer l’image des Ehpad ?
Comment renvoyer une autre image des Ehpad aux personnes âgées fragilisées qui ne veulent pas y entrer ? Comment rassurer les proches, les aidants ? Une des pistes est de les ouvrir, de faire rentrer les regards, de confronter les points de vue pour faire évoluer aussi le prendre soin.
A la Fondation Partage et Vie (gestionnaire d’Ehpad), chaque année, de nombreux reportages photos sont réalisés par un pool de photographes spécialisés dans les secteurs médico-social, humanitaire et social.
La Fondation veut montrer les bénéficiaires et les métiers, en privilégiant la lumière, la couleur, le mouvement, l’interaction entre les personnes.
Un concours photos « Instants Partagés » invite depuis 2017 les salariés, résidents, familles et proches à dire, en images, ce que lui évoquait le nouveau nom de la Fondation : Partage et Vie.
Pour sa 2ème édition, le thème du concours est le « lien entre les générations ». Cinq photos finalistes sélectionnées par un jury de professionnels de l’image, de salariés et de résidents, seront mis au vote des internautes sur la page Facebook de la Fondation en septembre. Les lauréats seront récompensés par un chèque cadeau.
Et une exposition ?