Formation, reconnaissance : des avancées en vue pour les aidants ?
Après l’extension du don de jours de congé à tous les aidants et la possibilité d’expérimenter le relayage (baluchonnage) en France, de nouvelles avancées et propositions en faveur des aidants ont émergé la semaine dernière.
Tout d’abord avec l’adoption d’un amendement au projet de loi formation professionnelle, actuellement en discussion.
Porté par le député communiste Pierre Dharréville, auteur du rapport sur les aidants de janvier dernier et d’une proposition de loi visant à indemniser le congé le proche aidant, l'amendement 968 a pour but d'"inclure l’aide apportée par les proches aidants dans les activités bénévoles et de volontariat permettant d’acquérir des droits inscrits sur le compte personnel de formation (CPF)".
Une mesure qui doit faciliter le retour à l’emploi des aidants en leur permettant de bénéficier de droits supplémentaires à la formation.
Il a été adopté à 88 voix contre une.
En parallèle, un groupe de 100 sénateurs emmenés par la sénatrice centriste Jocelyne Guidez a déposé le 12 juin une proposition de loi « visant à favoriser la reconnaissance des proches aidants : un enjeu social et sociétal majeur ».
Parmi les mesures proposées :
Alors que Dominique Gillot avait à l’origine pour mission de « trouver des solutions permettant de faciliter l’embauche et le maintien en emploi des personnes en situation de handicap », elle a ajouté un second tome à son rapport, entièrement consacré aux aidants.
60 pages de recommandations pour enrichir le débat public, et peut-être améliorer le quotidien des millions d’aidants français.
Tout d’abord avec l’adoption d’un amendement au projet de loi formation professionnelle, actuellement en discussion.
Porté par le député communiste Pierre Dharréville, auteur du rapport sur les aidants de janvier dernier et d’une proposition de loi visant à indemniser le congé le proche aidant, l'amendement 968 a pour but d'"inclure l’aide apportée par les proches aidants dans les activités bénévoles et de volontariat permettant d’acquérir des droits inscrits sur le compte personnel de formation (CPF)".
Une mesure qui doit faciliter le retour à l’emploi des aidants en leur permettant de bénéficier de droits supplémentaires à la formation.
Il a été adopté à 88 voix contre une.
En parallèle, un groupe de 100 sénateurs emmenés par la sénatrice centriste Jocelyne Guidez a déposé le 12 juin une proposition de loi « visant à favoriser la reconnaissance des proches aidants : un enjeu social et sociétal majeur ».
Parmi les mesures proposées :
- une meilleure information sur les droits de l’aidant pour accompagner sa reconnaissance (carte de l'aidant, livret, site internet) ;
- l'indemnisation du congé de proche aidant (une proposition déjà portée par Pierre Dharréville mais rejetée en mars par la Commission des affaires sociales) ;
- l'élargissement et le renforcement du dispositif du congé de proche aidant ;
- l'uniformisation de l'affiliation à la branche vieillesse du régime général ;
- l'intégration de ce sujet dans l'agenda des négociations de branche et d'entreprise ;
- favoriser le droit au répit et à la formation en développant le relayage.
Alors que Dominique Gillot avait à l’origine pour mission de « trouver des solutions permettant de faciliter l’embauche et le maintien en emploi des personnes en situation de handicap », elle a ajouté un second tome à son rapport, entièrement consacré aux aidants.
60 pages de recommandations pour enrichir le débat public, et peut-être améliorer le quotidien des millions d’aidants français.