Etre aidant, être aidé
Plus de soignants ?
Plus de soins ?
Etonnant cette propension à vouloir toujours plus renforcer la médicalisation autour des personnes fragilisées, avec plus d'infirmières (la nuit) par exemple.
Au moment où le gouvernement vote la fin du remboursement des médicaments anti-Alzheimer.
Alors qu'il a fallu que les personnels des Ehpad se mettent en grève pour que les crédits qui leur sont alloués arrêtent de fondre.
Que veut-on à la fin ?
Une vieillesse, une fin de vie médicalisée ?
Plus de "soignants" ? Pour rassurer ? Mais rassurait qui ? Les personnes concernées ? Les proches ? Les élus ? Les professionnels ?
Le débat public et citoyen que va lancer la ministre des Solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, va permettre à chacun de s'exprimer.
La ministre estime que "vieillir c'est d'abord continuer de vivre, normalement, le plus possible". Cela implique deux choses indispensables : "avoir une maison et être dans le monde".
Les personnes âgées vivent en moyenne trois années avec des besoins en soins importants. Et pour ces trois années fragilisées quelle maison peuvent-elle imaginer ? quelle ouverture sur le monde ?
Impossible de bien vivre sans des professionnels soignants, formés, compétents, organisés, coordonnés, connectés, sur les territoires.
Mais il faut aussi des formes d'habitats inventifs, adaptés, inclusifs, ouverts, solidaires, éco-responsables (autour du ménage cette semaine),
Vive ces plateformes de répits qui viennent en soutien des proches aidants (comme en Vendée cette semaine).
Vive ces initiatives pour bien vieillir, prendre soin de ses pieds, prévenir d'une canicule, rester élégant malgré les handicaps, les pathologies.
Vive ces Villes amies des ainés qui allient les soins, les services, l'habitat, les transports, l'intergénération, la culture.
Les liens avant les soins : car l'isolement est le fléau de nos sociétés modernes.
Au moment où le gouvernement vote la fin du remboursement des médicaments anti-Alzheimer.
Alors qu'il a fallu que les personnels des Ehpad se mettent en grève pour que les crédits qui leur sont alloués arrêtent de fondre.
Que veut-on à la fin ?
Une vieillesse, une fin de vie médicalisée ?
Plus de "soignants" ? Pour rassurer ? Mais rassurait qui ? Les personnes concernées ? Les proches ? Les élus ? Les professionnels ?
Le débat public et citoyen que va lancer la ministre des Solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, va permettre à chacun de s'exprimer.
La ministre estime que "vieillir c'est d'abord continuer de vivre, normalement, le plus possible". Cela implique deux choses indispensables : "avoir une maison et être dans le monde".
Les personnes âgées vivent en moyenne trois années avec des besoins en soins importants. Et pour ces trois années fragilisées quelle maison peuvent-elle imaginer ? quelle ouverture sur le monde ?
Impossible de bien vivre sans des professionnels soignants, formés, compétents, organisés, coordonnés, connectés, sur les territoires.
Mais il faut aussi des formes d'habitats inventifs, adaptés, inclusifs, ouverts, solidaires, éco-responsables (autour du ménage cette semaine),
Vive ces plateformes de répits qui viennent en soutien des proches aidants (comme en Vendée cette semaine).
Vive ces initiatives pour bien vieillir, prendre soin de ses pieds, prévenir d'une canicule, rester élégant malgré les handicaps, les pathologies.
Vive ces Villes amies des ainés qui allient les soins, les services, l'habitat, les transports, l'intergénération, la culture.
Les liens avant les soins : car l'isolement est le fléau de nos sociétés modernes.
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