Comprendre les fragilités
Succès de la vaccination contre la grippe en pharmacies
Quatre fois plus de vaccinations que prévues
En région Auvergne-Rhône Alpes et Aquitaine, 2000 pharmaciens sont autorisés à vacciner le public contre la grippe, en complément des médecins, infirmiers et sages-femmes. Un succès selon l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine (USPO) avec quatre fois plus de personnes vaccinées que prévu.
Le Premier ministre, Edouard Philippe, et la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn ont annoncé ce lundi 26 mars vouloir "généraliser cette vaccination en pharmacies dès 2019".
156 479 vaccinations contre la grippe
L'expérimentation de la vaccination contre la grippe en pharmacie a été lancée en octobre dernier pour une durée de trois ans, en régions Nouvelle-Aquitaine et Auvergne-Rhône-Alpes.
Elle était ouverte aux personnes de plus de 65 ans, patients souffrant de certaines pathologies... soit les seniors, leurs proches aidants.
Elle excluait les femmes enceintes et les personnes qui se faisaient vacciner pour la première fois.
Selon l'USPO et l'Ordre des pharmaciens, entre octobre 2017 et fin janvier 2018, 156 479 personnes ont été vaccinées contre la grippe dans 2 808 pharmacies des régions-tests.
C'est quatre fois plus que l'objectif initial, de 30 à 40 000 vaccins, souligne l'USPO.
Cap sur la prévention santé
Voir le dossier de présentation du comité interministériel ce 26 mars et ses 25 mesures-phares de la politique de prévention, pour rester en bonne santé tout au long de la vie.
Du périnatal et la petite enfance, aux enfants, jeunes, des adultes aux seniors, au grand âge, ces 25 mesures touchent l'alimentation, la santé bucco-dentaire, la vaccination, la lutte contre les addictions (remboursement des produits de sevrage), contre les maladies sexuellement transmissibles, contre la pollution de l'air, des perturbateurs endocriniens, pour protéger l'audition...
Ces mesures misent sur la formation avec un objectif de 80 % de la population formée aux gestes de premiers secours et le déploiement du service sanitaire avec 48 000 futurs médecins, sages-femmes ou infirmiers dès la rentrée 2018 dans les collèges, les lycées et les universités. Avant un déploiement en Ehpad, dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville, les prisons, les structures médico-sociales, les entreprises publiques et privées...