Les aidants-conjoints moins férus de technologies que les aidants-enfants
Des technologies utiles
A l'occasion de la Silver Matinée AgeEconomy ce 15 mars, Frédéric Serrière, consultant spécialisé sur le marché des seniors, a dévoilé les résultats d'une enquête* auprès d'un millier de proches aidants d'une personne âgée fragilisée en termes de besoins et de technologies.
Les aidants-conjoints sont manifestement moins férus de technologies que les aidants-enfants.
Ils espèrent grâce à elles gagner du temps, faciliter le lien avec l'aidé, renforcer la sécurité à la maison, suivre et valider les interventions au domicile, aider à la gestion des médicaments, gérer le stress et les défis émotionnels en tant que proche.
Les attentes sont nettement moins intenses du côté des aidants-conjoints, qui apprécieraient les technologies surtout pour gérer les finances, suivre les décisions juridiques, surveiller la prise des médicaments et être rassuré sur ce qui se passe au domicile du proche tout en se libérant du temps.
Les aidants-enfants disent préférer une solution technologique qui garantit leur sérénité même si leur proche bénéficie d'un moindre confort. Ce qui n'est pas le cas des aidants-conjoints. Mais aidants-conjoints et aidants enfants se rejoignent pour préférer une solution qui garantisse leur sérénité et leur sécurité même si cela diminue le respect de la vie privée du proche.
Parmi les technologies plébiscitées par les aidants-enfants, on note les sites internet ou application mobile pour échanger avec d'autres aidants, les objets connectés pour suivre à distance ce qui se passe au domicile du proche, l'assistant vocal pour faire des demandes à distance, les systèmes de détection des chutes, les système de vidéos pour parler à distance avec l'aidé et les système d'ouverture des volet, de la lumière selon besoin.
Les aidants-conjoints estiment que ces technologies ne sont pas utiles hormis les système de détection automatique de problème (non consommation d'eau, d'électricité...).
"Il est surprenant que la question des serrures connectées n'arrivent pas en priorité" s'étonne Claudie Kulak de la Compagnie des aidants. On voit à quel point, il faut renforcer l'information, la formation de ces proches aidants, mais aussi des professionnels qui gravitent à domicile, des équipes médico-sociales (APA : Allocation personnalisée d'autonomie).
Près de 7 aidants sur 10 manque de connaissances sur ces solutions, ces objets , confirme Frédéric Serrière. "Faisons connaître les lieux ressources, les appartements adaptés qui présentent les technologies et leurs usages comme l'Espace idées bien chez moi à Paris, Autom-lab à Limoges, le Tasda à Grenoble", souligne Annie de Vivie fondatrice d'Agevillage, auteur de "J'aide mon parent à vieillir debout").
La Fondation April qui a déjà publié plusieurs baromètres sur les profils et attentes des proches aidants annonce la publication prochaine des résultats de son observatoire connecté qui a suivi 50 proches aidants pendant une année.
*Silver Matinée Tunstall Vitaris- AgeEconomy - 15 mars 2018 - Etude en trois étapes : 1003 aidants familiaux "enfants" interviewés par téléphone, puis 867 aidants-conjoints (semaine du 19 février) et enfin un focus groupe de 8 aidants enfants, le 28 février à Lyon, afin d'approfondir et analyser les résultats.
Les aidants-conjoints sont manifestement moins férus de technologies que les aidants-enfants.
Près de 7 aidants-enfants sur 10 sont intéressés voire très intéressés par des technologies pour les aider ainsi que leur proche
Ils espèrent grâce à elles gagner du temps, faciliter le lien avec l'aidé, renforcer la sécurité à la maison, suivre et valider les interventions au domicile, aider à la gestion des médicaments, gérer le stress et les défis émotionnels en tant que proche.
Les attentes sont nettement moins intenses du côté des aidants-conjoints, qui apprécieraient les technologies surtout pour gérer les finances, suivre les décisions juridiques, surveiller la prise des médicaments et être rassuré sur ce qui se passe au domicile du proche tout en se libérant du temps.
Besoins de l'aidé versus besoins de l'aidant
Les aidants-enfants disent préférer une solution technologique qui garantit leur sérénité même si leur proche bénéficie d'un moindre confort. Ce qui n'est pas le cas des aidants-conjoints. Mais aidants-conjoints et aidants enfants se rejoignent pour préférer une solution qui garantisse leur sérénité et leur sécurité même si cela diminue le respect de la vie privée du proche.
Les technos plébiscitées
Parmi les technologies plébiscitées par les aidants-enfants, on note les sites internet ou application mobile pour échanger avec d'autres aidants, les objets connectés pour suivre à distance ce qui se passe au domicile du proche, l'assistant vocal pour faire des demandes à distance, les systèmes de détection des chutes, les système de vidéos pour parler à distance avec l'aidé et les système d'ouverture des volet, de la lumière selon besoin.
Les aidants-conjoints estiment que ces technologies ne sont pas utiles hormis les système de détection automatique de problème (non consommation d'eau, d'électricité...).
"Il est surprenant que la question des serrures connectées n'arrivent pas en priorité" s'étonne Claudie Kulak de la Compagnie des aidants. On voit à quel point, il faut renforcer l'information, la formation de ces proches aidants, mais aussi des professionnels qui gravitent à domicile, des équipes médico-sociales (APA : Allocation personnalisée d'autonomie).
Près de 7 aidants sur 10 manque de connaissances sur ces solutions, ces objets , confirme Frédéric Serrière. "Faisons connaître les lieux ressources, les appartements adaptés qui présentent les technologies et leurs usages comme l'Espace idées bien chez moi à Paris, Autom-lab à Limoges, le Tasda à Grenoble", souligne Annie de Vivie fondatrice d'Agevillage, auteur de "J'aide mon parent à vieillir debout").
La Fondation April qui a déjà publié plusieurs baromètres sur les profils et attentes des proches aidants annonce la publication prochaine des résultats de son observatoire connecté qui a suivi 50 proches aidants pendant une année.
*Silver Matinée Tunstall Vitaris- AgeEconomy - 15 mars 2018 - Etude en trois étapes : 1003 aidants familiaux "enfants" interviewés par téléphone, puis 867 aidants-conjoints (semaine du 19 février) et enfin un focus groupe de 8 aidants enfants, le 28 février à Lyon, afin d'approfondir et analyser les résultats.