Ehpad, domicile : mouvement social encore suivi ce 15 mars 2018
Le gouvernement (enfin) à l’écoute
Un mois et demi après le mouvement social très suivi du 30 janvier dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), les personnels étaient plus d'un sur cinq (22%) à débrayer ce 15 mars pour réclamer plus de moyens.
Leurs revendications raisonnent avec les conclusions du rapport parlementaire de mesdames Fiat et Iborra qui demandent des ratios de personnels renforcés en Ehpad (un professionnel pour un résident lourdement handicapé, malade ou désorienté), des évaluations qualité certifiante, une réflexion sur le financement de ces structures, "parce que les familles n'en peuvent plus".
Les résidents retraités sont les premiers, avec leurs proches, à financer les plus de 2 200 euros de "reste à charge" chaque mois en Ehpad.
Eux aussi étaient dans la rue ce 15 mars, pour défendre leur pouvoir d'achat face à l'augmentation de la CSG (Contribution Sociale Généralisée), avant la réforme de la taxe d'habitation.
La ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, a reçu cette fois-ci une délégation de l'inter-syndicale et de l'association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA).
Le dialogue est renoué se félicite Pascal Champvert, président de l'AD-PA. Mais nous savons que le financement de nos revendications n'incombe pas uniquement au ministère de la Santé. C'est pourquoi nous avons demandé à être reçus par le Président de la République.
Du financement de l'aide à domicile aux établissements d'accueil, en passant par les structures de répit pour les proches aidants, le vieillissement s'est invité dans l'agenda social du gouvernement.
Leurs revendications raisonnent avec les conclusions du rapport parlementaire de mesdames Fiat et Iborra qui demandent des ratios de personnels renforcés en Ehpad (un professionnel pour un résident lourdement handicapé, malade ou désorienté), des évaluations qualité certifiante, une réflexion sur le financement de ces structures, "parce que les familles n'en peuvent plus".
Les résidents retraités sont les premiers, avec leurs proches, à financer les plus de 2 200 euros de "reste à charge" chaque mois en Ehpad.
Eux aussi étaient dans la rue ce 15 mars, pour défendre leur pouvoir d'achat face à l'augmentation de la CSG (Contribution Sociale Généralisée), avant la réforme de la taxe d'habitation.
La ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, a reçu cette fois-ci une délégation de l'inter-syndicale et de l'association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA).
Le dialogue est renoué se félicite Pascal Champvert, président de l'AD-PA. Mais nous savons que le financement de nos revendications n'incombe pas uniquement au ministère de la Santé. C'est pourquoi nous avons demandé à être reçus par le Président de la République.
Du financement de l'aide à domicile aux établissements d'accueil, en passant par les structures de répit pour les proches aidants, le vieillissement s'est invité dans l'agenda social du gouvernement.