Comprendre les fragilités
Aider un malade d'Alzheimer à trouver les toilettes la nuit : les conseils de Colette Roumanoff
Accidents à répétition, draps à changer en pleine nuit, stress et tensions que la situation engendre… Il peut sembler plus simple de proposer des protections urinaires pour la nuit à une personne touchée par la maladie d’Alzheimer. Pourtant, comme l’explique Colette Roumanoff sur son blog, quelques aménagements pourront grandement améliorer la situation.
L’auteure de Alzheimer : accompagner ceux qu’on aime (et les autres) part d’un constat simple. « La maladie d’Alzheimer est une maladie de la gestion de l’information », rappelle-t-elle.
Ainsi, le malade ne saura pas faire le lien entre le bruit d’eau qui coule, la sensation d’être mouillé et sa propre vessie. Il ne saura pas trouver les toilettes à temps la nuit, dans le noir : pour lui, elles ont disparu. Il confondra de bonne foi la cuvette et le tabouret qu’il trouve lors de sa recherche nocturne.
Aussi, il convient de l’aider en :
- laissant les toilettes allumées en permanence ;
- maintenant leur porte ouverte (et les pièces adjacentes fermées, à clef si possible) ;
- fixant le couvercle des toilette pour qu’il reste ouvert ;
- mettant à sa disposition une lampe de poche, ou, à défaut, laisser entrer un rai de lumière dans la chambre ;
- installant un cheminement lumineux jusqu’aux toilettes.
Et par précaution, faire le lit en superposant un alèse/un drap housse/une alèse/un drap housse pour n’avoir qu’à retirer le linge mouillé en cas de raté.
De quoi gagner « des années de tranquillité », assure-t-elle.
Lire le billet de Colette Roumanoff dans son intégralité
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