Dossier audition : les acouphènes en question
Pour sa 21ème édition le 8 mars, la Journée nationale de l’audition a choisi de s’intéresser de près aux acouphènes, qui touchent des millions de Français, particulièrement après 65 ans. Explications.
Selon la dernière enquête menée par l’Ifop pour le compte de la journée nationale de l’audition, 14 à 17 millions de Français seraient concernés par les acouphènes. Soit près d’une personne sur quatre. Un phénomène de grande ampleur qui sera donc au cœur des manifestations organisées dans le cadre de la Journée nationale de l’audition : conférences, expositions, dépistage… (voir en bas de page).
Les acouphènes consistent en sons, sifflements ou bourdonnements, perçus uniquement par la personne affectée dans 95 % des cas (sinon, on parle d’acouphènes objectifs).
Continus ou intermittents, ils peuvent concerner une seule oreille ou les deux. Ils peuvent être dus à une lésion de l’oreille (bouchon de cérumen, otite…), une allergie, une situation de stress, une exposition au bruit…
Mais selon une étude californienne, 43 % des acouphènes n’ont pas de cause connue.
A noter : dans 80 % des cas, les acouphènes sont associés à d’autres troubles de l'audition.
Particulièrement invalidants, les acouphènes persistants représenteraient un cas sur quatre.
Sommeil perturbé, troubles de l’humeur, difficultés de concentration, irritabilité, dépression : autant de conséquences des acouphènes persistants.
Pourtant, rappelle la Journée mondiale de l’audition, ils ne sont ni reconnus comme handicap invisible, ni intégrés à la loi de santé. Il n’existe donc pas de cadre spécifique pour leur prise en charge.
Oui, si on en connaît la cause. Dans ce cas, selon leur origine, le médecin peut prescrire un traitement médicamenteux, parfois une opération.
Sinon, un appareillage spécifique peut aider les patients à mieux vivre avec les acouphènes : prothèse auditive ou générateur de bruit blanc. Cet appareillage est d’autant mieux accepté qu’il est associé à une psychothérapie comportementale dite "d’habituation".
A lire : le docteur Philippe Peignard explique la thérapie cognitive et comportementale appliquée à l'acouphène et l'hyperacousie.
L’ORL (oto-rhino-laryngologiste) est bien entendu le spécialiste qu’il convient de consulter en cas d’acouphènes.
Il existe aussi des équipes spécialisées dans les acouphènes un peu partout en France. Elles associent ORL, psychologues, sophrologues, audioprothésistes… pour une prise en charge globale.
Coordonnées des équipes spécialisées
Selon la dernière enquête menée par l’Ifop pour le compte de la journée nationale de l’audition, 14 à 17 millions de Français seraient concernés par les acouphènes. Soit près d’une personne sur quatre. Un phénomène de grande ampleur qui sera donc au cœur des manifestations organisées dans le cadre de la Journée nationale de l’audition : conférences, expositions, dépistage… (voir en bas de page).
Qu’est-ce qu’un acouphène ?
Les acouphènes consistent en sons, sifflements ou bourdonnements, perçus uniquement par la personne affectée dans 95 % des cas (sinon, on parle d’acouphènes objectifs).
Continus ou intermittents, ils peuvent concerner une seule oreille ou les deux. Ils peuvent être dus à une lésion de l’oreille (bouchon de cérumen, otite…), une allergie, une situation de stress, une exposition au bruit…
Mais selon une étude californienne, 43 % des acouphènes n’ont pas de cause connue.
A noter : dans 80 % des cas, les acouphènes sont associés à d’autres troubles de l'audition.
Particulièrement invalidants, les acouphènes persistants représenteraient un cas sur quatre.
Sommeil perturbé, troubles de l’humeur, difficultés de concentration, irritabilité, dépression : autant de conséquences des acouphènes persistants.
Pourtant, rappelle la Journée mondiale de l’audition, ils ne sont ni reconnus comme handicap invisible, ni intégrés à la loi de santé. Il n’existe donc pas de cadre spécifique pour leur prise en charge.
Peut-on traiter les acouphènes ?
Oui, si on en connaît la cause. Dans ce cas, selon leur origine, le médecin peut prescrire un traitement médicamenteux, parfois une opération.
Sinon, un appareillage spécifique peut aider les patients à mieux vivre avec les acouphènes : prothèse auditive ou générateur de bruit blanc. Cet appareillage est d’autant mieux accepté qu’il est associé à une psychothérapie comportementale dite "d’habituation".
A lire : le docteur Philippe Peignard explique la thérapie cognitive et comportementale appliquée à l'acouphène et l'hyperacousie.
Vers quels professionnels se tourner ?
L’ORL (oto-rhino-laryngologiste) est bien entendu le spécialiste qu’il convient de consulter en cas d’acouphènes.
Il existe aussi des équipes spécialisées dans les acouphènes un peu partout en France. Elles associent ORL, psychologues, sophrologues, audioprothésistes… pour une prise en charge globale.
Coordonnées des équipes spécialisées
Conseils pratiques
Une bonne hygiène de vie peut aider à supporter les acouphènes. La personne atteinte gagnera à :- Se relaxer et diminuer son niveau de stress. En effet, les acouphènes augmentent en cas de fatigue ou de nervosité.
- Pratiquer un exercice physique régulier, ne serait-ce que la marche par exemple.
- S’environner d’un fond musical, les acouphènes étant plus gênants dans le silence.
- Eviter la consommation d’excitants (café, tabac).