Connaître vos droits
Professionnels du domicile partenaires des proches aidants
Connnaissance = confiance
Pas facile pour les personnes fragilisées, pour les proches aidants, d'accepter d'ouvrir le domicile, l'intimité à des professionnels de l'aide et du soin. Au risque de s'épuiser...
Les peurs, les méconnaissances, les a prioris sont nombreux envers ces métiers méconnus et dévalorisés :
Leurs compétences, leurs connaissances des besoins, des demandes, des pathologies seront-elles suffisantes ?
Comment favoriser la confiance avec des équipes souvent malades, absentes, remplacées ?
Comment renforcer le lien quand les interventions sont tendues, chronométrées pour répondre aux exigences des financeurs (Départements pour l'Apa, caisses de retraite) ?
Comment adapter le domicile pour qu'il soit un lieu de travail favorable à la santé et la qualité de vie des intervenants ?
Comment financer ces heures d'aides déclarées ?
Saluons Blandine Bricka, rédactrice, animatrice d'ateliers d'écriture, qui avait déjà donné la parole aux proches aidants en 2016 dans un livre "Des vies (presque) ordinaires - Parole d'aidants".
Cette année, elle est allée à la rencontre de ces professionnels de l'aide et des soins à domicile. Son nouvel ouvrage "Un métier (presque) ordinaire - Paroles d'aides à domicile" soutenu à nouveau par la Macif, éclaire le quotidien de ces professions, les parcours, les formations de ces auxiliaires de vie, ces aides-soignantes.
Ces professionnels témoignent des moments de joie, de rencontre, de plaisir, de fous rires mais aussi des doutes au moment de chercher à se faire accepter pour un soin intime comme la toilette, des maux de dos à force de mauvaises manutentions, des déplacements épuisants entre deux interventions, de la nécessaire distance "pour ne pas ramener les malades à la maison"... le tout pour des salaires très faibles.
Ces métiers manquent de visibilité, de reconnaissance, d'accompagnement et de financements, martèlent les fédérations professionnelles.
Comme nombre de métiers très féminins rappelait la récente campagne "Aider les autres, c'est mon métier". Ainsi le secteur de l'aide à domicile est-il le deuxième (après le ménage) à être le plus touché par l'illettrisme, souligne une étude pour les journées nationales d'action.
L'allocation personnalisée d'autonomie (Apa) à domicile, même revalorisée avec la récente loi d'adaptation de la société au vieillissement, ne répond pas aux besoins qui explosent avec le vieillissement de la population. Les financeurs publics sont exsangues, les emplois aidés diminués, les aidants sous tension tout comme les retraites...
La population a conscience des besoins et des emplois possibles dans le secteur de l'aide aux personnes âgées. Mais quid des décideurs ?
Pour autant, les services innovent : pour venir soutenir la génération pivot des aidants, dans le suivi des diagnostics Alzheimer, avec des animations artistiques, ludiques à domicile, avec des ateliers libres et gratuits utilisant la méthode Montessori adaptée aux plus âgés... Ils se forment pour trouver les mots justes face au grand âge, à la perte d'autonomie, aux maladies neuro-dégénératives, la fin de vie, la mort...
La journée nationale des aidants ce 6 octobre, dont je suis vice-présidente, donnera un coup de projecteur à toutes les initiatives locales. N'hésitez pas à vous inscrire, à vous mobiliser !
Autant d'occasions de tisser des liens de confiance avec ces professionnels de l'aide à domicile, nécessaires, indispensables, qu'ils nous faut soutenir !
Les peurs, les méconnaissances, les a prioris sont nombreux envers ces métiers méconnus et dévalorisés :
Leurs compétences, leurs connaissances des besoins, des demandes, des pathologies seront-elles suffisantes ?
Comment favoriser la confiance avec des équipes souvent malades, absentes, remplacées ?
Comment renforcer le lien quand les interventions sont tendues, chronométrées pour répondre aux exigences des financeurs (Départements pour l'Apa, caisses de retraite) ?
Comment adapter le domicile pour qu'il soit un lieu de travail favorable à la santé et la qualité de vie des intervenants ?
Comment financer ces heures d'aides déclarées ?
Saluons Blandine Bricka, rédactrice, animatrice d'ateliers d'écriture, qui avait déjà donné la parole aux proches aidants en 2016 dans un livre "Des vies (presque) ordinaires - Parole d'aidants".
Cette année, elle est allée à la rencontre de ces professionnels de l'aide et des soins à domicile. Son nouvel ouvrage "Un métier (presque) ordinaire - Paroles d'aides à domicile" soutenu à nouveau par la Macif, éclaire le quotidien de ces professions, les parcours, les formations de ces auxiliaires de vie, ces aides-soignantes.
Ces professionnels témoignent des moments de joie, de rencontre, de plaisir, de fous rires mais aussi des doutes au moment de chercher à se faire accepter pour un soin intime comme la toilette, des maux de dos à force de mauvaises manutentions, des déplacements épuisants entre deux interventions, de la nécessaire distance "pour ne pas ramener les malades à la maison"... le tout pour des salaires très faibles.
Ces métiers manquent de visibilité, de reconnaissance, d'accompagnement et de financements, martèlent les fédérations professionnelles.
Comme nombre de métiers très féminins rappelait la récente campagne "Aider les autres, c'est mon métier". Ainsi le secteur de l'aide à domicile est-il le deuxième (après le ménage) à être le plus touché par l'illettrisme, souligne une étude pour les journées nationales d'action.
L'allocation personnalisée d'autonomie (Apa) à domicile, même revalorisée avec la récente loi d'adaptation de la société au vieillissement, ne répond pas aux besoins qui explosent avec le vieillissement de la population. Les financeurs publics sont exsangues, les emplois aidés diminués, les aidants sous tension tout comme les retraites...
La population a conscience des besoins et des emplois possibles dans le secteur de l'aide aux personnes âgées. Mais quid des décideurs ?
Pour autant, les services innovent : pour venir soutenir la génération pivot des aidants, dans le suivi des diagnostics Alzheimer, avec des animations artistiques, ludiques à domicile, avec des ateliers libres et gratuits utilisant la méthode Montessori adaptée aux plus âgés... Ils se forment pour trouver les mots justes face au grand âge, à la perte d'autonomie, aux maladies neuro-dégénératives, la fin de vie, la mort...
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