Aide à domicile : se repérer parmi les offres de service
Mobilisation du Medef
Services à domicile, emploi direct, Cesu, aide financière de l'Apa, crédit d'impôt... pas facile de se retrouver dans le maquis de l'aide à domicile en tant que proche aidant souvent chargé des aspects administratifs alors que près de 9 personnes âgées sur 10 veulent vieillir chez elles.
Le Medef propose de remplacer le crédit d'impôt par une forme d'avance bancaire et diminuer les factures pour créer 200 000 emplois.
"Pas si simple", estiment les professionnels du secteur de l'aide à domicile. Explications.
Les services à domicile mandataires ou prestataires ont différents statuts : publics (centres communaux d'action sociale), privé associatif (associations locales, réseaux nationaux comme ADMR, Una, AdessaDomicile, Fnaafp/Csf) ou privé commerciaux (avec des entreprises indépendantes, en réseau ou franchisées : O2/OuiCare, Adhap Services, Domidom, Age d'or services...).
Ces différentes heures d'aide peuvent être rémunérées via le Cesu.
Elles déclenchent ensuite un crédit d'impôt de 50 % des dépenses dans une limite annuelle de 12 000 à 15 000 euros.
En clair, on déclare les heures d'aides sur sa feuille d'impôts et on bénéficie d'un dégrèvement l'année suivante (y compris aujourd'hui pour les retraités exonérés).
"Les ménages n’auraient plus à débourser ainsi que la moitié de la valeur des prestations consommées", calcule le Medef.
Ces dernières ne réaliseront pas le service gratuitement. Quant aux frais de gestion du Cesu, ils se verraient automatiquement augmentés.
Lutter contre le travail au noir, créer des dizaines de milliers d'emplois en simplifiant et en diminuant la facture des ménages, sans gréver les comptes publics : le scénario a l'air tentant mais il n'est pas si simple.
Le Medef propose de remplacer le crédit d'impôt par une forme d'avance bancaire et diminuer les factures pour créer 200 000 emplois.
"Pas si simple", estiment les professionnels du secteur de l'aide à domicile. Explications.
De l'embauche d'un salarié à la facture d'un service à domicile...
Faire appel à une aide à domicile se décline en plusieurs modalités avec pour chacune des avantages et des inconvénients :- Embaucher directement un salarié, devenir particulier employeur.
- Embaucher via un service professionnel mandataire qui règle les aspects administratifs (contrat, fiche de paye), avec des limites.
- Régler des heures d'un service prestataire. Les intervenants sont alors salariés du service, le bénéficiaire paye des factures.
Les services à domicile mandataires ou prestataires ont différents statuts : publics (centres communaux d'action sociale), privé associatif (associations locales, réseaux nationaux comme ADMR, Una, AdessaDomicile, Fnaafp/Csf) ou privé commerciaux (avec des entreprises indépendantes, en réseau ou franchisées : O2/OuiCare, Adhap Services, Domidom, Age d'or services...).
Ces différentes heures d'aide peuvent être rémunérées via le Cesu.
Elles déclenchent ensuite un crédit d'impôt de 50 % des dépenses dans une limite annuelle de 12 000 à 15 000 euros.
En clair, on déclare les heures d'aides sur sa feuille d'impôts et on bénéficie d'un dégrèvement l'année suivante (y compris aujourd'hui pour les retraités exonérés).
Mensualiser le crédit d'impot pour libérer de la trésorerie ?
C'est ce que suggère la Fepem. La Fédération du particulier employeur estime que la mensualisation du crédit d’impôt permettrait notamment aux retraités de compenser la perte de pouvoir d’achat, directement liée à l’augmentation prévue de la CSG.Faire porter la créance fiscale aux banques ?
C'est la proposition de Pierre Gattaz, président du Medef, dans une tribune parue dans le JDD du 20 août dernier. La banque porterait cette créance correspondant au crédit d'impôt, ferait l'avance au client du service d'aide à domicile (privé) et se ferait rembourser par l'état ensuite."Les ménages n’auraient plus à débourser ainsi que la moitié de la valeur des prestations consommées", calcule le Medef.
"Pas si simple", expliquent les professionnels de l'aide à domicile
Faire porter des créances publiques par des banques privées demandent l'encadrement d'une loi et non un "petit coup de pouce juridique".Ces dernières ne réaliseront pas le service gratuitement. Quant aux frais de gestion du Cesu, ils se verraient automatiquement augmentés.
Lutter contre le travail au noir, créer des dizaines de milliers d'emplois en simplifiant et en diminuant la facture des ménages, sans gréver les comptes publics : le scénario a l'air tentant mais il n'est pas si simple.