Chez Lulu, la maladie entre parenthèses
Chez Lulu, il règne toujours une savoureuse odeur, de café moulu, de cire ou de cannelle. Le tic-tac et le mouvement du balancier de l’horloge comtoise apaisent, même les plus angoissés. Un décor au charme désuet, où les couleurs des coussins crochetés rivalisent avec celles qui ornent les napperons brodés. Un lieu de convivialité, de partage hors du temps où l’on se retrouve en famille… en pleine maison de retraite.
Bâti en 2012, l’Ehpad de Maison Blanche, à Beaucourt (Territoire de Belfort), propose à ses 203 résidents des chambres lumineuses et contemporaines.
Mais au rez-de-chaussée se niche un espace d’un autre temps, en rupture avec la ligne architecturale de la structure.
Cet espace, c’est chez Lulu, imaginé par les soignants pour les habitants de l’unité Alzheimer Les Popins.
Meubles et bibelots chinés, napperons en dentelle et coussins recouverts de crochet… tout y est : « un vrai voyage dans le temps », sourit Marie Lienhard, animatrice.
Mais attention, il ne s’agit ni d’une brocante, ni d’un musée, souligne-t-elle. L’équipe a voulu faire de l’endroit un vrai lieu de vie. Avec pour bien débuter une pendaison de crémaillère en novembre dernier.
Depuis, il accueille les 28 résidents de l’unité Alzheimer jour et nuit : la porte est toujours ouverte. Pour y lire, y discuter, y jouer, y dormir, y prendre une collation… mais aussi y recevoir sa famille.
Le buffet en bois ciré contient en effet tout ce qu’il faut pour que le résident retrouve des gestes et des plaisirs d’autrefois : choisir une nappe, dresser la table, couper le pain et recevoir sa famille à déjeuner ou à goûter.
« Nous faisons en sorte de les accompagner en préservant au maximum la bulle familiale », explique l’animatrice.
Partager un repas, un acte riche de symbole social et familial… et plus encore.
En donnant la possibilité aux résidents, même malades, d’inviter leurs proches, chez Lulu leur permet de se réapproprier les gestes du quotidien, mais aussi de renouer avec leur identité et leur histoire.
« Il n’est pas rare de voir parents et enfants faire la vaisselle ensemble après le repas, ou des mères et des filles s’installer pour discuter, comme elles ne faisaient plus. »
Le temps d’un repas, la maladie est mise entre parenthèses, le résident valorisé, son identité respectée et le lien familial préservé.
Bâti en 2012, l’Ehpad de Maison Blanche, à Beaucourt (Territoire de Belfort), propose à ses 203 résidents des chambres lumineuses et contemporaines.
Mais au rez-de-chaussée se niche un espace d’un autre temps, en rupture avec la ligne architecturale de la structure.
Cet espace, c’est chez Lulu, imaginé par les soignants pour les habitants de l’unité Alzheimer Les Popins.
Meubles et bibelots chinés, napperons en dentelle et coussins recouverts de crochet… tout y est : « un vrai voyage dans le temps », sourit Marie Lienhard, animatrice.
Mais attention, il ne s’agit ni d’une brocante, ni d’un musée, souligne-t-elle. L’équipe a voulu faire de l’endroit un vrai lieu de vie. Avec pour bien débuter une pendaison de crémaillère en novembre dernier.
Depuis, il accueille les 28 résidents de l’unité Alzheimer jour et nuit : la porte est toujours ouverte. Pour y lire, y discuter, y jouer, y dormir, y prendre une collation… mais aussi y recevoir sa famille.
Le buffet en bois ciré contient en effet tout ce qu’il faut pour que le résident retrouve des gestes et des plaisirs d’autrefois : choisir une nappe, dresser la table, couper le pain et recevoir sa famille à déjeuner ou à goûter.
« Nous faisons en sorte de les accompagner en préservant au maximum la bulle familiale », explique l’animatrice.
Partager un repas, un acte riche de symbole social et familial… et plus encore.
En donnant la possibilité aux résidents, même malades, d’inviter leurs proches, chez Lulu leur permet de se réapproprier les gestes du quotidien, mais aussi de renouer avec leur identité et leur histoire.
« Il n’est pas rare de voir parents et enfants faire la vaisselle ensemble après le repas, ou des mères et des filles s’installer pour discuter, comme elles ne faisaient plus. »
Le temps d’un repas, la maladie est mise entre parenthèses, le résident valorisé, son identité respectée et le lien familial préservé.