Etre aidant, être aidé
Femmes en grève
Professionnelles, aidantes
Elles sont aides-soignantes (un aide-soignant) dans un établissement d'accueil pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) du Jura.
Elles ne supportent plus leur travail, décrit comme une succession de tâches, à la chaîne, déshumanisées. Elles parlent de rythme de soins aux cadences jugées infernales.
Elles ne veulent plus être victimes de cette maltraitance involontaire.
Pourquoi supportent-elles cette pression ? Pourquoi cette souffrance chez les soignants ? chez les personnes aidées, soignées ?
Pourquoi continuer ? Peut-être parce que la maison de retraite est le premier employeur des petites villes ?
Ici celles qui sont en CDI ont osé. Elles se sont mises en grève.
Elles revendiquent des revalorisations salariales mais aussi "la dignité".
C'est la plus longue grève de France cette année et hormis la presse locale, hormis France 3, personne n'en parlait.
Jusqu'à ce que le journal Le Monde dépèche la célèbre journaliste, auteure : Florence Aubenas.
Le reportage a été publié en Une du journal ce 18 juillet. Avec un titre choc "On ne les met pas au lit, on les jette".
Depuis les médias nationaux commencent à relayer.
Seront-elles entendues ?
Obtiendront-elles gain de cause ? Pour elles ? Pour les résidents dont elles prennent soin ? Pour les proches aidants, les familles déjà culpabilisés de devoir trouver une place pour leur parent ?
L'agence régionale de santé a débloqué deux postes d'aides-soignantes.
Le groupe privé auquel l'Ehpad appartient a lancé des négociations salariales à l'automne.
L'actuel gouvernement n'a pas fait de l'aide aux personnes âgées fragilisées sa priorité.
Or cette réalité le rattrape.
Celle du vieillissement démographique, avec son cortège de besoins.... et d'emplois, de technologies, d'innovations... jusqu'aux robots domestiques comme en Chine ?
Celle de l'épuisement professionnel des soignants qui veulent retrouver du sens et de la cohérence avec leurs valeurs... c'est possible, mais pas sans moyens.
Ces professionnelles en grève témoignent pour ces centaines de milliers d'autres, qui travaillent dans les services à domicile, dans les Ehpad.
Elles témoignent qu'accompagner la toute dernière phase de la vie demande du professionnalisme, des compétences.
Elles témoignent que la volonté de bien faire est là mais qu'il faut la reconnaître, l'accompagner, la valoriser, la soutenir.
Aujourd'hui on ne peut qu'avoir mal pour elles, mal pour les personnes qu'elles accompagnent, mal pour nous demain.
Elles ne supportent plus leur travail, décrit comme une succession de tâches, à la chaîne, déshumanisées. Elles parlent de rythme de soins aux cadences jugées infernales.
Elles ne veulent plus être victimes de cette maltraitance involontaire.
Pourquoi supportent-elles cette pression ? Pourquoi cette souffrance chez les soignants ? chez les personnes aidées, soignées ?
Pourquoi continuer ? Peut-être parce que la maison de retraite est le premier employeur des petites villes ?
Ici celles qui sont en CDI ont osé. Elles se sont mises en grève.
Elles revendiquent des revalorisations salariales mais aussi "la dignité".
C'est la plus longue grève de France cette année et hormis la presse locale, hormis France 3, personne n'en parlait.
Jusqu'à ce que le journal Le Monde dépèche la célèbre journaliste, auteure : Florence Aubenas.
Le reportage a été publié en Une du journal ce 18 juillet. Avec un titre choc "On ne les met pas au lit, on les jette".
Depuis les médias nationaux commencent à relayer.
Seront-elles entendues ?
Obtiendront-elles gain de cause ? Pour elles ? Pour les résidents dont elles prennent soin ? Pour les proches aidants, les familles déjà culpabilisés de devoir trouver une place pour leur parent ?
L'agence régionale de santé a débloqué deux postes d'aides-soignantes.
Le groupe privé auquel l'Ehpad appartient a lancé des négociations salariales à l'automne.
L'actuel gouvernement n'a pas fait de l'aide aux personnes âgées fragilisées sa priorité.
Or cette réalité le rattrape.
Celle du vieillissement démographique, avec son cortège de besoins.... et d'emplois, de technologies, d'innovations... jusqu'aux robots domestiques comme en Chine ?
Celle de l'épuisement professionnel des soignants qui veulent retrouver du sens et de la cohérence avec leurs valeurs... c'est possible, mais pas sans moyens.
Ces professionnelles en grève témoignent pour ces centaines de milliers d'autres, qui travaillent dans les services à domicile, dans les Ehpad.
Elles témoignent qu'accompagner la toute dernière phase de la vie demande du professionnalisme, des compétences.
Elles témoignent que la volonté de bien faire est là mais qu'il faut la reconnaître, l'accompagner, la valoriser, la soutenir.
Aujourd'hui on ne peut qu'avoir mal pour elles, mal pour les personnes qu'elles accompagnent, mal pour nous demain.
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