Le théâtre pour devenir acteur de son vieillissement
Rémy fête ses 85 ans avec ses deux enfants, Hervé et Caroline. Cette dernière profite de l’occasion pour aborder l’éventualité d’une entrée en maison de retraite. De ce point de départ se déroule toute une série de scènes plus vraies que nature. Car nous sommes au théâtre, et pas pour n’importe quelle représentation : ici, les spectateurs sont invités à réagir, donner leur avis sur le comportement des protagonistes, et même à monter sur scène. Une façon originale et ludique d’aborder la question de l’entrée en établissement avec les premiers concernés.
La dernière représentation de la pièce Pour le restant de mes jours a eu lieu à Colombes (92), jeudi dernier. 150 personnes âgées avaient accepté l’invitation des caisses de retraite complémentaires Agirc et Arrco.
Dans un premier temps, la compagnie Entrées de jeu a joué le spectacle, de manière classique. Mais dès la fin de la représentation, le débat est lancé par le meneur de jeu (l’un des comédiens de la troupe).
Et les réactions ne se font pas attendre : « on aurait pu trouver d’autres solutions pour qu’il reste plus longtemps chez lui ! », s’indigne une dame. « Oui, mais il faut de l’argent », rétorque un autre spectateur. « C’est essentiel, les questions d’argent ? », demande le meneur de jeu. « Oui, oui ! » : pour une fois, la salle est unanime.
Car c’est tout l’intérêt de ce type de spectacle : chacun peut donner son point de vue, mais aussi partager ses idées, ses astuces avec les autres spectateurs.
Après ces échanges généraux, le meneur de jeu demande aux comédiens de rejouer certaines scènes clefs. Et pose la question à la fin de chacune : « et vous, comment auriez-vous fait ? ».
Les spectateurs qui ont une réponse et qui le souhaitent peuvent alors monter sur scène pour donner un nouveau tour à la pièce.
Jacqueline fait partie de ces courageux. Elle a choisi de jouer le rôle d’une voisine, venue boire un café chez Rémi. « Tu ne dois te reposer uniquement sur tes enfants », lui conseille-t-elle. « Le vieillissement, ça s’anticipe, en aménageant son logement par exemple. »
L’acteur qui incarne le vieil homme, rompu à l’exercice, la questionne, lui permet de préciser son propos.
De nombreux sujets sont abordés tout au long de l’après-midi : l’adaptation du logement donc, mais aussi la question du consentement des aînés, des conflits familiaux, des chutes, des aides à domicile, la culpabilité des enfants, les décisions prises en urgence…
A la sortie, les spectateurs sont ravis. Ils ont pu s'informer, s’exprimer, faire entendre leur voix sur un sujet qui les concerne au premier chef, et d’une certaine façon, devenir acteurs et non plus simples spectateurs de leur avancée en âge.
La dernière représentation de la pièce Pour le restant de mes jours a eu lieu à Colombes (92), jeudi dernier. 150 personnes âgées avaient accepté l’invitation des caisses de retraite complémentaires Agirc et Arrco.
Dans un premier temps, la compagnie Entrées de jeu a joué le spectacle, de manière classique. Mais dès la fin de la représentation, le débat est lancé par le meneur de jeu (l’un des comédiens de la troupe).
Et les réactions ne se font pas attendre : « on aurait pu trouver d’autres solutions pour qu’il reste plus longtemps chez lui ! », s’indigne une dame. « Oui, mais il faut de l’argent », rétorque un autre spectateur. « C’est essentiel, les questions d’argent ? », demande le meneur de jeu. « Oui, oui ! » : pour une fois, la salle est unanime.
Car c’est tout l’intérêt de ce type de spectacle : chacun peut donner son point de vue, mais aussi partager ses idées, ses astuces avec les autres spectateurs.
Après ces échanges généraux, le meneur de jeu demande aux comédiens de rejouer certaines scènes clefs. Et pose la question à la fin de chacune : « et vous, comment auriez-vous fait ? ».
Les spectateurs qui ont une réponse et qui le souhaitent peuvent alors monter sur scène pour donner un nouveau tour à la pièce.
Jacqueline fait partie de ces courageux. Elle a choisi de jouer le rôle d’une voisine, venue boire un café chez Rémi. « Tu ne dois te reposer uniquement sur tes enfants », lui conseille-t-elle. « Le vieillissement, ça s’anticipe, en aménageant son logement par exemple. »
L’acteur qui incarne le vieil homme, rompu à l’exercice, la questionne, lui permet de préciser son propos.
De nombreux sujets sont abordés tout au long de l’après-midi : l’adaptation du logement donc, mais aussi la question du consentement des aînés, des conflits familiaux, des chutes, des aides à domicile, la culpabilité des enfants, les décisions prises en urgence…
A la sortie, les spectateurs sont ravis. Ils ont pu s'informer, s’exprimer, faire entendre leur voix sur un sujet qui les concerne au premier chef, et d’une certaine façon, devenir acteurs et non plus simples spectateurs de leur avancée en âge.