Etre aidant, être aidé
A3, pour Aide Aux Aidants
Lutter contre l’isolement des proches aidants
Quelle belle initiative que cette association A3 sur Marseille et Arles pour venir en Aide Aux Aidants que j'ai découverte aux Assises nationales du vieillissement à Marseille la semaine dernière.
Un aidant, monsieur Armand Hernandez, qui a accompagné sa femme malade Alzheimer jusqu'au bout de ses forces, leur a témoigner sa profonde reconnaissance.
Il a partagé sa difficulté à se reconnaître en tant qu'aidant et surtout la difficulté de faire le deuil des relations avec sa femme "avant la maladie".
Réinventer de nouveaux codes n'est pas simple. Malgré une vie professionnelle dense et une famille proche, monsieur Hernandez s'est senti perdu, démuni. Les groupes de parole, les ateliers, les contacts avec d'autres aidants lui ont été d'un grand secours.
Pour Camille Dupré, directrice d'A3, après la résilience, après la reconnaissance de son rôle d'aidant, vient le temps de la prévention, du répit et de la reconnaissance de l'expertise de l'aidant auprès des professionnels de l'aide et des soins.
Trouver sa juste place, se préserver, se ressourcer permet un accompagnement plus long à domicile (avec un recul de l'entrée en établissment d'un à deux ans, constate l'association). Après un contact téléphonique et plusieurs entretiens avec un psychologue, le proche aidant est ensuite orienté vers des propositions d'ateliers, d'informations, de prévention santé (programme "Pour bien vieillir" des caisses de retraite), des groupes de parole.
La difficulté reste de repérer les proches aidants. Les professionnels de santé sont de plus en plus conscients du besoin de relais, d'informations, de soutiens des proches. Après le diagnostic d'une pathologie neuro-dégénérative par exemple, ils orientent plus spontanément vers des associations de patients, de soutiens aux aidants. De même pour les médecins généralistes, les Clic (Centres locaux d'information et coordination gérontologiques), les Maisons départementales de l'autonomie...
Pour que les initiatives se déploient, soient financées, la question de l'accompagnement du grand âge fragilisé devrait devenir un enjeu politique majeur : c'est ce que souhaite France Alzheimer, qui interpelle les présidentiables.
Et après le décès douloureux de son épouse en Ehpad (et non "à la ferme"), monsieur Hernandez veut remercier l'assosiation A3 qui lui a permis de rester en lien avec d'autres personnes vivant des réalités similaires. Il envisage de s'y investir pour tenter de connecter un maximum d'aidants à ce service de soutien.
Bravo monsieur Hernandez.
Merci à vous.
Merci à toutes ces initiatives qui fleurissent partout en France (en Paca, en Creuse), pour venir en aide, concrètement aux aidants.
Un aidant, monsieur Armand Hernandez, qui a accompagné sa femme malade Alzheimer jusqu'au bout de ses forces, leur a témoigner sa profonde reconnaissance.
Il a partagé sa difficulté à se reconnaître en tant qu'aidant et surtout la difficulté de faire le deuil des relations avec sa femme "avant la maladie".
Réinventer de nouveaux codes n'est pas simple. Malgré une vie professionnelle dense et une famille proche, monsieur Hernandez s'est senti perdu, démuni. Les groupes de parole, les ateliers, les contacts avec d'autres aidants lui ont été d'un grand secours.
Pour Camille Dupré, directrice d'A3, après la résilience, après la reconnaissance de son rôle d'aidant, vient le temps de la prévention, du répit et de la reconnaissance de l'expertise de l'aidant auprès des professionnels de l'aide et des soins.
Trouver sa juste place, se préserver, se ressourcer permet un accompagnement plus long à domicile (avec un recul de l'entrée en établissment d'un à deux ans, constate l'association). Après un contact téléphonique et plusieurs entretiens avec un psychologue, le proche aidant est ensuite orienté vers des propositions d'ateliers, d'informations, de prévention santé (programme "Pour bien vieillir" des caisses de retraite), des groupes de parole.
La difficulté reste de repérer les proches aidants. Les professionnels de santé sont de plus en plus conscients du besoin de relais, d'informations, de soutiens des proches. Après le diagnostic d'une pathologie neuro-dégénérative par exemple, ils orientent plus spontanément vers des associations de patients, de soutiens aux aidants. De même pour les médecins généralistes, les Clic (Centres locaux d'information et coordination gérontologiques), les Maisons départementales de l'autonomie...
Pour que les initiatives se déploient, soient financées, la question de l'accompagnement du grand âge fragilisé devrait devenir un enjeu politique majeur : c'est ce que souhaite France Alzheimer, qui interpelle les présidentiables.
Et après le décès douloureux de son épouse en Ehpad (et non "à la ferme"), monsieur Hernandez veut remercier l'assosiation A3 qui lui a permis de rester en lien avec d'autres personnes vivant des réalités similaires. Il envisage de s'y investir pour tenter de connecter un maximum d'aidants à ce service de soutien.
Bravo monsieur Hernandez.
Merci à vous.
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