Comprendre les fragilités
Des avancées pour le traitement de la maladie de Parkinson
Antibiotiques, venin d’abeille, des solutions contre Parkinson ? Différentes équipes de recherche annoncent en tout cas des avancées encourageantes.
Ainsi, deux chercheuses de l’Institut du cerveau et de la moelle épinière ont montré qu’un antibiotique, la doxycycline (notamment utilisé contre l’acné et certaines maladies vénériennes) utilisé à faibles doses est capable de réduire la toxicité de l’alpha-synucléine.
Cette protéine dans sa forme toxique est impliquée dans la maladie de Parkinson, même si le mécanisme n’est pas encore tout à fait compris.
Très bien toléré par l’homme, l’antibiotique présente aussi une action anti-inflammatoire sur le cerveau et protectrice sur les neurones produisant la dopamine (leur perte cause les troubles moteurs de la maladie de Parkinson, la dopamine étant nécessaire au contrôle du mouvement), avaient auparavant démontré les chercheuses.
Des effets qui en font « un candidat idéal pour le traitement de la maladie de Parkinson et permettraient d’envisager le démarrage d’essais cliniques chez l’homme dans un avenir proche », soulignent l’Institut.
Les scientifiques de Dhune, le centre d’excellence des maladies neurodégénératives installé à Marseille, se sont quant à elle intéressées à une substance contenue dans le venin d’abeille, l’apamine.
Cette neurotoxine présente elle aussi plusieurs propriétés. En début de maladie, elle stimule la production de dopamine des neurones dopaminergiques restants, puis dans des stades plus tardifs, elle régule l’activité des autres neurones et contrecarre les troubles moteurs.
Dans tous les cas, elle améliore en partie ces troubles du mouvement, et restaure les troubles comportementaux cognitifs et émotionnels.
Par ailleurs, elle protège elle aussi les neurones à dopamine.
De quoi là encore envisager de nouvelles stratégies thérapeutiques.
Ainsi, deux chercheuses de l’Institut du cerveau et de la moelle épinière ont montré qu’un antibiotique, la doxycycline (notamment utilisé contre l’acné et certaines maladies vénériennes) utilisé à faibles doses est capable de réduire la toxicité de l’alpha-synucléine.
Cette protéine dans sa forme toxique est impliquée dans la maladie de Parkinson, même si le mécanisme n’est pas encore tout à fait compris.
Très bien toléré par l’homme, l’antibiotique présente aussi une action anti-inflammatoire sur le cerveau et protectrice sur les neurones produisant la dopamine (leur perte cause les troubles moteurs de la maladie de Parkinson, la dopamine étant nécessaire au contrôle du mouvement), avaient auparavant démontré les chercheuses.
Des effets qui en font « un candidat idéal pour le traitement de la maladie de Parkinson et permettraient d’envisager le démarrage d’essais cliniques chez l’homme dans un avenir proche », soulignent l’Institut.
Les scientifiques de Dhune, le centre d’excellence des maladies neurodégénératives installé à Marseille, se sont quant à elle intéressées à une substance contenue dans le venin d’abeille, l’apamine.
Cette neurotoxine présente elle aussi plusieurs propriétés. En début de maladie, elle stimule la production de dopamine des neurones dopaminergiques restants, puis dans des stades plus tardifs, elle régule l’activité des autres neurones et contrecarre les troubles moteurs.
Dans tous les cas, elle améliore en partie ces troubles du mouvement, et restaure les troubles comportementaux cognitifs et émotionnels.
Par ailleurs, elle protège elle aussi les neurones à dopamine.
De quoi là encore envisager de nouvelles stratégies thérapeutiques.
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