Comprendre les fragilités
Dossier : le rôle du médecin généraliste dans la maladie d'Alzheimer
Gériatre, neurologue, neuropsychologue… De nombreux spécialistes se mobilisent autour des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer. Mais le médecin traitant, interlocuteur de proximité, joue aussi un rôle central dans le parcours des malades. Le point dans ce dossier.
Le réflexe ? Prendre rendez-vous avec votre médecin traitant. En interrogeant le patient, et éventuellement en lui faisant passer quelques tests simples, comme le test des cinq mots, il pourra juger si ces inquiétudes sont fondées, ou non.
Lors de cette consultation, pensez à apporter les dossiers médicaux en votre possession et la liste des médicaments que vous ou votre proche prenez.
En effet, certains médicaments ou combinaisons de médicaments peuvent parfois causer des symptômes qui s'apparentent à ceux de la maladie d'Alzheimer.
Ces consultations spécialisées, implantées sur tout le territoire, regroupent une équipe de spécialistes qui pourront mener des tests complémentaires, poser un diagnostic de façon certaines et élaborer une programme de prise en charge (traitement médicamenteux, ateliers mémoire, thérapie occupationnelle…).
Le médecin généraliste traitant pourra également mettre le malade et ses proches en lien avec les intervenants extérieurs qui constitueront leur réseau d’aide : les infirmiers, les services à domicile, les associations du quartier, de la commune…
Par ailleurs, le médecin traitant est responsable de la demande d’ALD (affection de longue durée), qui entraîne un remboursement à 100 % des traitements et des soins.
Il est donc bien placé pour répondre aux questions qui se posent une fois le diagnostic annoncé : le patient peut-il encore conduire ? Peut-il continuer à vivre seul ? Quelles stratégies mettre en place pour les sorties, les vacances ? A quoi s’attendre en matière d’évolution de la maladie ?
Autant de questions que les malades et les aidants pourront lui poser.
La première personne à aller voir en cas de doutes
Oublis chronique, perte de repères, troubles de l’humeur… Vous êtes inquiets pour votre santé ou celle de votre proche.Le réflexe ? Prendre rendez-vous avec votre médecin traitant. En interrogeant le patient, et éventuellement en lui faisant passer quelques tests simples, comme le test des cinq mots, il pourra juger si ces inquiétudes sont fondées, ou non.
Lors de cette consultation, pensez à apporter les dossiers médicaux en votre possession et la liste des médicaments que vous ou votre proche prenez.
En effet, certains médicaments ou combinaisons de médicaments peuvent parfois causer des symptômes qui s'apparentent à ceux de la maladie d'Alzheimer.
Orienter vers les interlocuteurs adéquats
S’il estime que le diagnostic est probable, il vous orientera alors vers un spécialiste, un neurologue ou une consultation mémoire.Ces consultations spécialisées, implantées sur tout le territoire, regroupent une équipe de spécialistes qui pourront mener des tests complémentaires, poser un diagnostic de façon certaines et élaborer une programme de prise en charge (traitement médicamenteux, ateliers mémoire, thérapie occupationnelle…).
Le médecin généraliste traitant pourra également mettre le malade et ses proches en lien avec les intervenants extérieurs qui constitueront leur réseau d’aide : les infirmiers, les services à domicile, les associations du quartier, de la commune…
Faciliter le quotidien du malade
Si ce sont les spécialistes qui prescrivent les traitements médicamenteux la première fois, les médecins généralistes peuvent tout à fait renouveler l’ordonnance, ou décider de les arrêter en cas d’effets secondaires trop importants.Par ailleurs, le médecin traitant est responsable de la demande d’ALD (affection de longue durée), qui entraîne un remboursement à 100 % des traitements et des soins.
Informer sur la vie avec la maladie
Le médecin traitant connaît bien l’historique médical du patient, mais aussi son histoire personnelle, familiale.Il est donc bien placé pour répondre aux questions qui se posent une fois le diagnostic annoncé : le patient peut-il encore conduire ? Peut-il continuer à vivre seul ? Quelles stratégies mettre en place pour les sorties, les vacances ? A quoi s’attendre en matière d’évolution de la maladie ?
Autant de questions que les malades et les aidants pourront lui poser.
Prendre soin des aidants
Aider un proche fragile, en perte d’autonomie, malade est loin d’être une sinécure. N’hésitez pas à confier vos difficultés, votre fatigue physique ou psychologique à votre médecin traitant : vous soutenir, vous protéger est aussi de son ressort.Sur le même sujet
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