Aller sur la navigation Aller au contenu principal Aller sur la recherche

Comprendre les fragilités

Dispositifs Alzheimer : de fortes disparités territoriales

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 06/02/2017

0 commentaires
Hébergement spécifique, accueils de jour, centres mémoire, Maia… Il existe en France toute une palette de dispositifs dont le but est de prendre en charge et d’accompagner les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Mais en y regardant de plus près, des disparités significatives entre les territoires émergent.















A partir des données de son enquête menée en 2015, la Fondation Médéric Alzheimer a réalisé une cartographie de ces dispositifs.

Et ses résultats s’avèrent étonnants. Ainsi, Paris est particulièrement mal équipée, avec un nombre de places d’hébergement spécialisé bien en dessous de la moyenne. Mais la capitale, proportionnellement, compte plus de personnes âgées de moins de 55 ans que le reste du pays.

De même la couronne parisienne, mais aussi Lyon ou Toulouse affichent des taux d’équipements en dessous de la moyenne nationale, même si le nombre de place en accueil de jour a sensiblement augmenté depuis 2013 (+ 23 %).

Malgré une proportion importante de personnes âgées, le Sud est lui aussi mal doté. Au Nord en revanche, le taux d’équipement est légèrement supérieur à la moyenne, et continue d’augmenter.

C’est dans les zones rurales que l’on trouve les meilleurs résultats. Ces départements, qui accueillent une proportion importante des personnes ayant 55 ans et plus, bénéficient de taux d'équipement supérieurs à la moyenne nationale. Avec un bémol : les lieux de diagnostic et les places en hébergement médicalisé présentent des taux qui stagnent.
Partager cet article