Congé de proche aidant : une association interpelle Pascale Boistard
et dénonce le parcours du combattant des aînés et des aidants
« En période de crise, quel aidant peut se permettre de poser un, deux, trois, voire 6 mois de congé sans solde ? », interroge l’association isèroise France Dépendance. Son président Jérôme Ripoll, figure politique locale, a publié la semaine dernière une lettre ouverte à Pascale Boistard où il fustige aussi bien le caractère non rémunéré du congé que les délais d’attribution de l’Apa.
« Est-il besoin de vous rappeler, ainsi qu’à votre ministre de tutelle, madame Marisol Touraine, que les aidants sont confrontés à des problèmes financiers et à la précarité, que le manque à gagner annuel lié à la situation des aidants est estimé à environ 20 % de leurs revenus.
L’urgence n’était donc pas de priver les aidants de revenus, via un congé sans solde, mais de simplifier l’accès à l’Apa et de la revaloriser significativement », poursuit-il.
Il dénonce notamment les délais d’obtention de l’allocation une fois le dossier déposer, indiquant que les demandeurs doivent attendre « deux à trois mois » la visite de l’équipe d’évaluation du Conseil départemental, qui a pour mission de mesurer l’aide dont la personne a besoin, et « encore 3 ou 4 mois » que son Gir soit révisé si la situation s’aggrave.
En conséquence, son association propose « que le Gir soit établi immédiatement par le médecin gériatre ou le médecin expert pour l’ouverture des droits, et que les services départementaux effectuent à posteriori les contrôles nécessaires ».
Elle plaide également pour une revalorisation de l’Apa.
« Est-il besoin de vous rappeler, ainsi qu’à votre ministre de tutelle, madame Marisol Touraine, que les aidants sont confrontés à des problèmes financiers et à la précarité, que le manque à gagner annuel lié à la situation des aidants est estimé à environ 20 % de leurs revenus.
L’urgence n’était donc pas de priver les aidants de revenus, via un congé sans solde, mais de simplifier l’accès à l’Apa et de la revaloriser significativement », poursuit-il.
Il dénonce notamment les délais d’obtention de l’allocation une fois le dossier déposer, indiquant que les demandeurs doivent attendre « deux à trois mois » la visite de l’équipe d’évaluation du Conseil départemental, qui a pour mission de mesurer l’aide dont la personne a besoin, et « encore 3 ou 4 mois » que son Gir soit révisé si la situation s’aggrave.
En conséquence, son association propose « que le Gir soit établi immédiatement par le médecin gériatre ou le médecin expert pour l’ouverture des droits, et que les services départementaux effectuent à posteriori les contrôles nécessaires ».
Elle plaide également pour une revalorisation de l’Apa.