Etre aidant, être aidé
Les aidants sont des aimants
Aimer-aider
Les tensions entre les proches de Vincent Lambert témoignent de cet engagement, de cet amour des proches aidants envers la personne malade, fragilisée, vulnérable.
D'un côté les parents attaquent l'hôpital pour "délaissement de personne hors d’état de se protéger", de l'autre un neveu écrit au Président de la République pour arrêter les soins...
Cette semaine un documentaire sur LCP, L'alarme de Louisette, raconte comment une vieille dame qui se désoriente lutte pour rester chez elle, au risque d'épuiser ses filles très investies.
"Les aidants sont des aimants" martèlent notamment les spécialistes de l'accompagnement des maladies neuro-dégénératives, pardon, évolutives. Aimants d'affection pour le proche aidé, aimants irrésistiblement attirés, comme magnétisés et parfois victimes d'une force répulsive ("Je n'en peux plus, je ne le supporte plus").
Il est très difficile pour ces aidants de reconnaître les faits, l'installation de la fragilité, de la maladie. Le lien affectif est si fort que cette maladie, ces handicaps ne sont pas suffisamment identifiés. L'aidant a l'impression que le proche lui en veut, l'exploite, l'épuise... alors que c'est la maladie qui agit, pas lui.
Difficile, mais pas impossible, de trouver la bonne distance pour se protéger soi et de ce fait pouvoir aider au long court.
Difficile, mais pas impossible, de faire le deuil de celui ou celle que l'on connaissait et avec qui ont avait projeté un avenir plus radieux.
Difficile, mais pas impossible, de recomposer ce lien, d'inventer des modes de relations différents, souvent plus charnels, plus tactiles et parfois plus satisfaisants. Le livre "La force des fragiles" présenté cette semaine témoigne de ces enseignements possibles.
Difficile, mais pas impossible, de tisser des alliances avec les professionnels de l'aide et du soin, à domicile, en résidences, en maisons de retraite, à l'hôpital pour rester debout, dans sa tête, dans son corps, dans ses relations... jusqu'au bout.
Cela demande beaucoup de soutien de l'entourage de ces aidants-aimants pour les aider à trouver les ressources locales (voir notre annuaire de 30 000 solutions locales), les aides financières (pas encore suffisantes), les lieux de rencontres et de soutiens l'agenda d'Agevillage en recense plus de 700 chaque année partout en France).
Il va nous falloir individuellement et collectivement renforcer nos connaissances de ces réalités des proches aidants-aimants, pour mieux les accompagner. Agevillage va vous proposer dans les semaines à venir des fiches pratiques que vosu pourrez télécharger et des mini-cours destinés aux professionnels afin d'animer des ateliers d'échanges et de partages sur ces sujets.
En témoignage de notre soutien à tous ces aidants-aimants.
D'un côté les parents attaquent l'hôpital pour "délaissement de personne hors d’état de se protéger", de l'autre un neveu écrit au Président de la République pour arrêter les soins...
Cette semaine un documentaire sur LCP, L'alarme de Louisette, raconte comment une vieille dame qui se désoriente lutte pour rester chez elle, au risque d'épuiser ses filles très investies.
"Les aidants sont des aimants" martèlent notamment les spécialistes de l'accompagnement des maladies neuro-dégénératives, pardon, évolutives. Aimants d'affection pour le proche aidé, aimants irrésistiblement attirés, comme magnétisés et parfois victimes d'une force répulsive ("Je n'en peux plus, je ne le supporte plus").
Il est très difficile pour ces aidants de reconnaître les faits, l'installation de la fragilité, de la maladie. Le lien affectif est si fort que cette maladie, ces handicaps ne sont pas suffisamment identifiés. L'aidant a l'impression que le proche lui en veut, l'exploite, l'épuise... alors que c'est la maladie qui agit, pas lui.
Difficile, mais pas impossible, de trouver la bonne distance pour se protéger soi et de ce fait pouvoir aider au long court.
Difficile, mais pas impossible, de faire le deuil de celui ou celle que l'on connaissait et avec qui ont avait projeté un avenir plus radieux.
Difficile, mais pas impossible, de recomposer ce lien, d'inventer des modes de relations différents, souvent plus charnels, plus tactiles et parfois plus satisfaisants. Le livre "La force des fragiles" présenté cette semaine témoigne de ces enseignements possibles.
Difficile, mais pas impossible, de tisser des alliances avec les professionnels de l'aide et du soin, à domicile, en résidences, en maisons de retraite, à l'hôpital pour rester debout, dans sa tête, dans son corps, dans ses relations... jusqu'au bout.
Cela demande beaucoup de soutien de l'entourage de ces aidants-aimants pour les aider à trouver les ressources locales (voir notre annuaire de 30 000 solutions locales), les aides financières (pas encore suffisantes), les lieux de rencontres et de soutiens l'agenda d'Agevillage en recense plus de 700 chaque année partout en France).
Il va nous falloir individuellement et collectivement renforcer nos connaissances de ces réalités des proches aidants-aimants, pour mieux les accompagner. Agevillage va vous proposer dans les semaines à venir des fiches pratiques que vosu pourrez télécharger et des mini-cours destinés aux professionnels afin d'animer des ateliers d'échanges et de partages sur ces sujets.
En témoignage de notre soutien à tous ces aidants-aimants.
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