Comprendre les fragilités
Alzheimer : la recherche se penche sur la piste électromagnétique
En dépit des espoirs déçus en fin d’année dernière, les équipes de recherche du monde entier poursuivent leurs efforts afin de trouver des solutions efficaces pour aider les personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer. Après la réduction des plaques amyloïdes chez la souris par exposition stroboscopique, c’est autour de la stimulation magnétique trans-crânienne répétitive (STMr) d’être expérimentée.
Une équipe canadienne, emmenée par le Dr Zahra Moussavi (chaire de génie biomédical à l’université de Manitoba), vient d’obtenir 1 737 960 de dollars pour son projet d’étude de l’efficacité du traitement STMr à haute fréquence.
Concrètement, il s’agit de faire porter aux malades un casque produisant un champ magnétique. Ce champ magnétique passe ensuite à travers le crâne pour atteindre le cerveau, où il induit un léger courant. Le processus permettrait d'améliorer ou du moins de stabiliser la cognition.
Cette technique est déjà utilisée pour le traitement de différents troubles neurologiques ou neurodégénératifs, mais son effet n’est pour l’instant prouvé scientifiquement que pour le traitement de la dépression.
L’étude canadienne constitue le premier essai d’envergure, contrôlé par placebo en double aveugle, pour mesurer l’efficacité de la STMr sur la maladie d’Alzheimer.
Crédit photo : Chris Reid/University of Manitoba
Une équipe canadienne, emmenée par le Dr Zahra Moussavi (chaire de génie biomédical à l’université de Manitoba), vient d’obtenir 1 737 960 de dollars pour son projet d’étude de l’efficacité du traitement STMr à haute fréquence.
Concrètement, il s’agit de faire porter aux malades un casque produisant un champ magnétique. Ce champ magnétique passe ensuite à travers le crâne pour atteindre le cerveau, où il induit un léger courant. Le processus permettrait d'améliorer ou du moins de stabiliser la cognition.
Cette technique est déjà utilisée pour le traitement de différents troubles neurologiques ou neurodégénératifs, mais son effet n’est pour l’instant prouvé scientifiquement que pour le traitement de la dépression.
L’étude canadienne constitue le premier essai d’envergure, contrôlé par placebo en double aveugle, pour mesurer l’efficacité de la STMr sur la maladie d’Alzheimer.
Crédit photo : Chris Reid/University of Manitoba
Sur le même sujet
Actualité
Alzheimer
Les aidants jouent un rôle clef dans l’accueil des malades d’Alzheimer aux urgences
Outils et fiches pratiques
Alzheimer
La maladie Alzheimer et les maladies apparentées
Outils et fiches pratiques
Alzheimer