Trouver son lieu de vie
Visite obligatoire en maison de retraite
Incroyable : en Chine depuis 2013 une loi impose aux enfants de visiter leur parent en maison de retraite, sous peine de poursuite en justice !
Or comment un enfant unique qui vit (travaille) parfois loin de ses parents va-t-il pouvoir leur rendre visite ainsi qu'à ses quatre grands-parents, ses huit arrières grands-parents ?
Dans l’Est du pays, dans la province du Jiangsu, un établissement a décidé de payer les proches pour qu’ils rendent visite à leurs parents plus souvent. « 30 visites en deux mois donnent le droit à un bon de 200 yuan, soit environ 27 euros » selon l'agence de presse Reuters.
Et cela fonctionne selon la direction de l'établissement.
Les réseaux sociaux se sont emparés de cette initiative qui fait bien évidemment débat.
Car il n'y a pas qu'en Chine que le vieillissement de la population révèle des tensions pour les proches aidants. Ceux-ci vivent en moyenne à plus de 200 km de la personne qui se fragilise.
Tant que la santé, l'autonomie physique et psychique tiennent, l'étayage à domicile peut suffire.
Mais un accident, une chute, une vilaine maladie, et il faut renforcer les services voire songer à déménager dans un logement... plus sécurisé, plus médicalisé, plus proche des aidants.
Cela demande de la patience, de la persuasion, de l'écoute. Tout un art ! comme le soulignent des chercheurs en anthropologie cette semaine. Et puis il y a des maisons de retraite plus rassurantes que d'autres. En Aquitaine, à Marcheprime, une maison témoigne d'un accompagnement plus adapté et de personnels rassurés avec l'approche Carpe Diem.
"Mais on ne peut pas tout demander aux proches aidants. Ils seront peut-être les tuteurs de résilience de leur proche... ou pas", souligne la psychologue Marie Anaut.
Notre société doit s'organiser et proposer des solutions de répit, a-t-on entendu aux 2èmes Rencontres francophones du répit à Lyon la semaine dernière. Il va s'agir d'expliquer les aides "humaines", les services à la personne, à domicile, de jour comme de nuit. Qui connaît vraiment les subtilités comme celles du mode mandataire ?
Qui connaît les différentes aides financières disponibles (l'Apa, l'action sociale) ? Les séjours de répits ? Les aides technologiques ? Il n'y a pas une solution miracle à toutes les situations de besoin d'aides.
Encore faut-il connaître les solutions.
L'information plus que la coercition.
C'est le pari d'Agevillage depuis l'an 2000... déjà !
Or comment un enfant unique qui vit (travaille) parfois loin de ses parents va-t-il pouvoir leur rendre visite ainsi qu'à ses quatre grands-parents, ses huit arrières grands-parents ?
Dans l’Est du pays, dans la province du Jiangsu, un établissement a décidé de payer les proches pour qu’ils rendent visite à leurs parents plus souvent. « 30 visites en deux mois donnent le droit à un bon de 200 yuan, soit environ 27 euros » selon l'agence de presse Reuters.
Et cela fonctionne selon la direction de l'établissement.
Les réseaux sociaux se sont emparés de cette initiative qui fait bien évidemment débat.
Car il n'y a pas qu'en Chine que le vieillissement de la population révèle des tensions pour les proches aidants. Ceux-ci vivent en moyenne à plus de 200 km de la personne qui se fragilise.
Tant que la santé, l'autonomie physique et psychique tiennent, l'étayage à domicile peut suffire.
Mais un accident, une chute, une vilaine maladie, et il faut renforcer les services voire songer à déménager dans un logement... plus sécurisé, plus médicalisé, plus proche des aidants.
Cela demande de la patience, de la persuasion, de l'écoute. Tout un art ! comme le soulignent des chercheurs en anthropologie cette semaine. Et puis il y a des maisons de retraite plus rassurantes que d'autres. En Aquitaine, à Marcheprime, une maison témoigne d'un accompagnement plus adapté et de personnels rassurés avec l'approche Carpe Diem.
"Mais on ne peut pas tout demander aux proches aidants. Ils seront peut-être les tuteurs de résilience de leur proche... ou pas", souligne la psychologue Marie Anaut.
Notre société doit s'organiser et proposer des solutions de répit, a-t-on entendu aux 2èmes Rencontres francophones du répit à Lyon la semaine dernière. Il va s'agir d'expliquer les aides "humaines", les services à la personne, à domicile, de jour comme de nuit. Qui connaît vraiment les subtilités comme celles du mode mandataire ?
Qui connaît les différentes aides financières disponibles (l'Apa, l'action sociale) ? Les séjours de répits ? Les aides technologiques ? Il n'y a pas une solution miracle à toutes les situations de besoin d'aides.
Encore faut-il connaître les solutions.
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