Etre aidant, être aidé
Les aidants sont des aidantes
Notamment celles qui sont issues de l’immigration
On le sait : les proches aidants sont majoritairement des aidantes.
Ce sont vers les femmes que les regards se tournent le plus souvent quand un membre de la famille a besoin d'aides, de plus en plus quotidiennes. Lors d'un séminaire organisé par la Préfecture de Paris, ce 24 novembre, Catherine Ollivet, présidente de France Alzheimer 93 a beaucoup touché en rappelant le poids qui pesait sur les épaules des femmes.
Une majorité d'aidantes travaillent et souhaitent rester en activité pour ne pas se résumer à leur fonction d'aidante, a rappelé Olivier Morice de l'association pour la Journée Nationale des aidants.
Mais peu de chiffres éclairent des réalités sociales compliquées pour les femmes, a souligné Catherine Ollivet. Combien de femmes cumulent un travail et leur fonction d'aidante, salariée ou non de la personne aidée ? Combien se voient imposées ce rôle par les membres de la famille ? Combien s'épuisent à tout mener de front : leur famille, leurs enfants (qu'elles élèvent de plus en plus seules), leurs parents qui vieillissent et peuvent se fragiliser ?
Catherine Ollivet connaît bien les risques d'épuisement des proches aidants de malades d'Alzheimer. Elle milite depuis longtemps pour que les pouvoirs publics, les collectivités locales proposent et organisent une aide concrète, quotidienne (sans une valse d'intervenants), et accessible psychologiquement, financièrement. Elle est rejointe cette semaine sur cette bataille politique par le géographe Pierre-Marie Chapon et par l'appel à une alliance entre les personnes atteintes de pathologies neuro-évolutives, leurs proches aidants et les acteurs associatifs et professionnels.
"Personne ne refuse l'aide" : tout dépend de comment on la présente, comment on l'explique, comment elle l'organise... insiste Catherine Ollivet. Si elle est trop complexe, si elle coûte... elle risque d'être refusée, quitte à épuiser encore plus l'entourage.
Eviter de rappeler les difficultés, faire diversion avec ce qui fait plaisir aux personnes malades désorientées, profiter des moments où la personne malade est mobilisée sur ce qui lui fait plaisir, pour se reposer, se ressourcer... le Dr Michèle Micas, gériatre et psychiatre, partage de nouveaux conseils et recommandations dans son dernier ouvrage.
Des conseils pour les aidantes... et les aidants !
Ce sont vers les femmes que les regards se tournent le plus souvent quand un membre de la famille a besoin d'aides, de plus en plus quotidiennes. Lors d'un séminaire organisé par la Préfecture de Paris, ce 24 novembre, Catherine Ollivet, présidente de France Alzheimer 93 a beaucoup touché en rappelant le poids qui pesait sur les épaules des femmes.
Une majorité d'aidantes travaillent et souhaitent rester en activité pour ne pas se résumer à leur fonction d'aidante, a rappelé Olivier Morice de l'association pour la Journée Nationale des aidants.
Mais peu de chiffres éclairent des réalités sociales compliquées pour les femmes, a souligné Catherine Ollivet. Combien de femmes cumulent un travail et leur fonction d'aidante, salariée ou non de la personne aidée ? Combien se voient imposées ce rôle par les membres de la famille ? Combien s'épuisent à tout mener de front : leur famille, leurs enfants (qu'elles élèvent de plus en plus seules), leurs parents qui vieillissent et peuvent se fragiliser ?
Catherine Ollivet connaît bien les risques d'épuisement des proches aidants de malades d'Alzheimer. Elle milite depuis longtemps pour que les pouvoirs publics, les collectivités locales proposent et organisent une aide concrète, quotidienne (sans une valse d'intervenants), et accessible psychologiquement, financièrement. Elle est rejointe cette semaine sur cette bataille politique par le géographe Pierre-Marie Chapon et par l'appel à une alliance entre les personnes atteintes de pathologies neuro-évolutives, leurs proches aidants et les acteurs associatifs et professionnels.
"Personne ne refuse l'aide" : tout dépend de comment on la présente, comment on l'explique, comment elle l'organise... insiste Catherine Ollivet. Si elle est trop complexe, si elle coûte... elle risque d'être refusée, quitte à épuiser encore plus l'entourage.
Eviter de rappeler les difficultés, faire diversion avec ce qui fait plaisir aux personnes malades désorientées, profiter des moments où la personne malade est mobilisée sur ce qui lui fait plaisir, pour se reposer, se ressourcer... le Dr Michèle Micas, gériatre et psychiatre, partage de nouveaux conseils et recommandations dans son dernier ouvrage.
Des conseils pour les aidantes... et les aidants !
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