Se sentir chez soi, une question de porte ?
Depuis 2014, l’entreprise néerlandaise True doors ("vraies portes" en Français) proposent aux maisons de retraites hollandaises un service innovant : reproduire sur des stickers à taille réelle les anciennes portes d'entrée des résidents, pour habiller les portes de leur nouveau logement, et les aider ainsi à se sentir chez eux.
A De Weidevogelhof, dans la ville de Pijnacker, au sud de la Hollande, les résidents sont unanimes. « Ma porte me rappelle de bons souvenirs », confie Madame Roodenburg.
Quant à Madame Van der Kooy, elle a opté pour une reproduction de la porte de la maison où elle a vécu de 1 à 31 ans. « J’en ai fait des bêtises là-bas ! » sourit-elle. Alors qu’à 84 ans, elle a dû rendre la clef car un membre de la famille s’est installé dans son ancienne maison, retrouver cette porte dans sa nouveau lieu de résidence lui facilite sans nulle doute la transition.
Et pour les personnes souffrant de troubles cognitifs, cet élément familier et hautement symbolique offre un repère inestimable.
Car les résidents sont tout à fait libres de leurs choix : si certains d’entre eux demandent un modèle personnalisé, reproduisant leur ancien chez eux, d’autres en profitent pour laisser parler leurs envies du moment.
A l’instar de Madame Eichorn, qui a sélectionné le modèle Tag, une porte blanche décorée de graffiti qui lui « fait penser à Picasso » et dont elle est très satisafaite.
Une initiative intéressante et aisément reproductible : l’entreprise livre en effet partout dans le monde.
Photos : True doors
A De Weidevogelhof, dans la ville de Pijnacker, au sud de la Hollande, les résidents sont unanimes. « Ma porte me rappelle de bons souvenirs », confie Madame Roodenburg.
Quant à Madame Van der Kooy, elle a opté pour une reproduction de la porte de la maison où elle a vécu de 1 à 31 ans. « J’en ai fait des bêtises là-bas ! » sourit-elle. Alors qu’à 84 ans, elle a dû rendre la clef car un membre de la famille s’est installé dans son ancienne maison, retrouver cette porte dans sa nouveau lieu de résidence lui facilite sans nulle doute la transition.
Et pour les personnes souffrant de troubles cognitifs, cet élément familier et hautement symbolique offre un repère inestimable.
M. Rojas, lui, remercie sa fille qui l’a aidé à choisir l’image d’une porte venant de Curaçao, au Brésil dont il est originaire : « elle sait que j’ai le mal du pays. »
Car les résidents sont tout à fait libres de leurs choix : si certains d’entre eux demandent un modèle personnalisé, reproduisant leur ancien chez eux, d’autres en profitent pour laisser parler leurs envies du moment.
A l’instar de Madame Eichorn, qui a sélectionné le modèle Tag, une porte blanche décorée de graffiti qui lui « fait penser à Picasso » et dont elle est très satisafaite.
Une initiative intéressante et aisément reproductible : l’entreprise livre en effet partout dans le monde.
Photos : True doors