Etre aidant, être aidé
Aidants, familles : les professionnels ont besoin de vous
A domicile, en maison de retraite
Pour accompagner une personne âgée fragilisée, les professionnels ont totalement besoin des proches aidants, des familles.
Tout d'abord, pour évaluer sa situation, ses attentes, ses envies, et définir avec elle, avec ses proches, son projet d'accompagnement personnalisé (PAP).
Les familles, les proches, vont l'aider à se repérer et choisir dans l'offre de services, à domicile, mais aussi les différentes formes d'appuis, d'accueils, d'habitats qui se déploient sur les territoires.
Si les démarches administratives se simplifient pour demander des aides, un logement social... elles s'effectuent de plus en plus en ligne, sur Internet. Sans les proches ce n'est pas chose facile. Et sans les professionnels des Clic (Centres locaux d'information et coordinations gérontologiques) l'ensembe des aides est mal connu.
Les proches sont la pierre angulaire de l'organisation de la vie autour d'une personne qui se fragilise. Ce sont eux qui pallient les absences, les accidents, les retours acrobatiques d'une hospitalisation... Et comme il est difficile de bien vieillir, fragilisé, chez soi, partout en France, ce sont les proches, la famille, participent au choix d'un nouveau lieu de vie, plus ou moins médicalisé. (voir l'annuaire d'Agevillage et ses 30 000 adresses référencées)
Ils risquent alors de culpabiliser et vouloir la sécurité, avant tout. Avant parfois la liberté, l'intégrité de la personne âgée, fragilisée, malade. Aux équipes professionnelles d'affirmer leurs valeurs, leur prendre soin, de savoir rassurer, tracer les aides apportées pour justifier de certains choix (pas de contention, un report de soin, le respect complet de l'intimité...). Et puis sans angélisme, si des actes dérapent, si des évènements indésirables surviennent, il faut en parler (3977 Allo Maltraitance), les communiquer pour les arrêter, mieux les repérer et éviter qu'ils ne se reproduisent.
Les proches seront souvent touchés et ravis d'apprendre les techniques déployées par les professionnels pour apaiser leur proche et lui proposer un prendre soin de qualité, jusqu'au bout. Il est utile de leur proposer des lieux d'échanges, de concertation, des moments d'apprentissage, autour des "Cafés des aidants", des "conseils de la vie sociale" (CVS), notamment.
Saluons ces accompagnements chaleureux, orchestrés avec des proches impliqués et soutenus. Saluons ces équipes professionnelles qui savent associer les proches. Je pense bien sûr aux six nouvelles structures labellisées Humanitude, saluée par la ministre Pascale Boistard la semaine dernière lors de notre 9ème colloque sur les approches non médicamenteuses et toutes les autres innovantes, inventives.
Familles, professionnels : ensemble auprès des personnes fragilisées !
Tout d'abord, pour évaluer sa situation, ses attentes, ses envies, et définir avec elle, avec ses proches, son projet d'accompagnement personnalisé (PAP).
Les familles, les proches, vont l'aider à se repérer et choisir dans l'offre de services, à domicile, mais aussi les différentes formes d'appuis, d'accueils, d'habitats qui se déploient sur les territoires.
Si les démarches administratives se simplifient pour demander des aides, un logement social... elles s'effectuent de plus en plus en ligne, sur Internet. Sans les proches ce n'est pas chose facile. Et sans les professionnels des Clic (Centres locaux d'information et coordinations gérontologiques) l'ensembe des aides est mal connu.
Les proches sont la pierre angulaire de l'organisation de la vie autour d'une personne qui se fragilise. Ce sont eux qui pallient les absences, les accidents, les retours acrobatiques d'une hospitalisation... Et comme il est difficile de bien vieillir, fragilisé, chez soi, partout en France, ce sont les proches, la famille, participent au choix d'un nouveau lieu de vie, plus ou moins médicalisé. (voir l'annuaire d'Agevillage et ses 30 000 adresses référencées)
Ils risquent alors de culpabiliser et vouloir la sécurité, avant tout. Avant parfois la liberté, l'intégrité de la personne âgée, fragilisée, malade. Aux équipes professionnelles d'affirmer leurs valeurs, leur prendre soin, de savoir rassurer, tracer les aides apportées pour justifier de certains choix (pas de contention, un report de soin, le respect complet de l'intimité...). Et puis sans angélisme, si des actes dérapent, si des évènements indésirables surviennent, il faut en parler (3977 Allo Maltraitance), les communiquer pour les arrêter, mieux les repérer et éviter qu'ils ne se reproduisent.
Les proches seront souvent touchés et ravis d'apprendre les techniques déployées par les professionnels pour apaiser leur proche et lui proposer un prendre soin de qualité, jusqu'au bout. Il est utile de leur proposer des lieux d'échanges, de concertation, des moments d'apprentissage, autour des "Cafés des aidants", des "conseils de la vie sociale" (CVS), notamment.
Saluons ces accompagnements chaleureux, orchestrés avec des proches impliqués et soutenus. Saluons ces équipes professionnelles qui savent associer les proches. Je pense bien sûr aux six nouvelles structures labellisées Humanitude, saluée par la ministre Pascale Boistard la semaine dernière lors de notre 9ème colloque sur les approches non médicamenteuses et toutes les autres innovantes, inventives.
Familles, professionnels : ensemble auprès des personnes fragilisées !
Sur le même sujet
Actualité
Aidant au quotidien
Enquête : les anciens aidants appelés à témoigner jusqu’au 31 décembre
Outils et fiches pratiques
Aidant au quotidien
« Je suis la seule à m’occuper de ma mère ! » : conseil pour impliquer le reste de la famille
Outils et fiches pratiques
Aidant au quotidien