Bien vieillir (prendre soin de soi)
Se dévouer jusqu'où ?
Des faits divers nous éclairent sur le risque de se dévouer pour un proche jusqu'à l'épuisement, jusqu'au meurtre (au suicide assisté).
Le mécanisme repose sur l'amour inconditionnel d'un être que l'on ne supporte pas de voir se "dégrader", le dévouement à l'extrême, mais aussi le huis clos, l'épuisement physique et psychologique...
Face à la fragilité, le risque de prise de pouvoir est majeur. Du plus vaillant sur le plus vulnérable et vice-versa, parfois, selon les liens, l'histoire, les relations nouées. Les individus peu recommandables visent ces seniors qui se fragilisent pour détourner leurs biens notamment (la maltraitance financière a fait l'objet d'une étude européenne et d'un ouvrage cette semaine).
Un seul conseil face à ce risque : ne pas rester seul.
Ouvrir le huis clos aux regards extérieurs, ceux des proches, des voisins, des équipes sociales, des bénévoles, du médecin, des professionnels de soin, du notaire, des avocats... Les regards vont sûrement ouvrir à des échanges, à des questions toutes simples comme "Pourquoi te dévoues-tu autant ?", qui peuvent faire évoluer bien des comportements.
Parler, s'ouvrir aux autres est l'autre clé. Parmi les autres, les professionnels de santé sauront respecter le secret médical, mais sauront aussi faire appel à l'autorité judiciaire en cas de non-assistance à personne en danger.
Ces échanges ouvriront les possibles : les aides financières disponibles, les services à domicile, les alternatives de logement, les solutions de répit, etc.
Face aux maladies neurodégénératives, comme la maladie d'Alzheimer, ce n'est pas parce que les traitements médicamenteux ne sont pas suffisamment probants pour être remboursés selon l'HAS qu'il faut baisser les bras, qu'il faut tout peindre en noir. L'approche de ce type de maladie est "globale", pluri-professionnelle, avec des approches dites "non-médicamenteuses" qui apportent des soulagements, des répits, des sourires que l'on imaginait plus.
Agevillage relaie semaine après semaine des initiatives positives pour vieillir debout, malgré la perte d'autonomie, malgré la maladie.
Des équipes s'engagent pour offrir une qualité de prendre soin labellisée. Dix établissements labellisés Humanitude seront salués à la soirée de notre 9e colloque sur les approches non médicamenteuses ce 3 novembre. Nous vous invitons à assister à la diffusion du documentaire "Et guérir de tendresse".
Vous n'êtes pas seuls !
Le mécanisme repose sur l'amour inconditionnel d'un être que l'on ne supporte pas de voir se "dégrader", le dévouement à l'extrême, mais aussi le huis clos, l'épuisement physique et psychologique...
Face à la fragilité, le risque de prise de pouvoir est majeur. Du plus vaillant sur le plus vulnérable et vice-versa, parfois, selon les liens, l'histoire, les relations nouées. Les individus peu recommandables visent ces seniors qui se fragilisent pour détourner leurs biens notamment (la maltraitance financière a fait l'objet d'une étude européenne et d'un ouvrage cette semaine).
Un seul conseil face à ce risque : ne pas rester seul.
Ouvrir le huis clos aux regards extérieurs, ceux des proches, des voisins, des équipes sociales, des bénévoles, du médecin, des professionnels de soin, du notaire, des avocats... Les regards vont sûrement ouvrir à des échanges, à des questions toutes simples comme "Pourquoi te dévoues-tu autant ?", qui peuvent faire évoluer bien des comportements.
Parler, s'ouvrir aux autres est l'autre clé. Parmi les autres, les professionnels de santé sauront respecter le secret médical, mais sauront aussi faire appel à l'autorité judiciaire en cas de non-assistance à personne en danger.
Ces échanges ouvriront les possibles : les aides financières disponibles, les services à domicile, les alternatives de logement, les solutions de répit, etc.
Face aux maladies neurodégénératives, comme la maladie d'Alzheimer, ce n'est pas parce que les traitements médicamenteux ne sont pas suffisamment probants pour être remboursés selon l'HAS qu'il faut baisser les bras, qu'il faut tout peindre en noir. L'approche de ce type de maladie est "globale", pluri-professionnelle, avec des approches dites "non-médicamenteuses" qui apportent des soulagements, des répits, des sourires que l'on imaginait plus.
Agevillage relaie semaine après semaine des initiatives positives pour vieillir debout, malgré la perte d'autonomie, malgré la maladie.
Des équipes s'engagent pour offrir une qualité de prendre soin labellisée. Dix établissements labellisés Humanitude seront salués à la soirée de notre 9e colloque sur les approches non médicamenteuses ce 3 novembre. Nous vous invitons à assister à la diffusion du documentaire "Et guérir de tendresse".
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