Luminothérapie : les bienfaits de la lumière à la maison
Le recours aux médicaments n’est pas le seul moyen d’améliorer la qualité de vie des malades d’Alzheimer et de leurs aidants. De nombreuses approches non médicamenteuses se développent : ergothérapie, art-thérapie, médiation animale, jardin thérapeutique… Pas facile, cependant, de les appliquer chez soi, au contraire de la luminothérapie, dont les bienfaits viennent d’être soulignés par une étude. Conseils pour profiter des bienfaits de la lumière à la maison.
Si certains médicaments sont indispensables, reste que les personnes âgées sont bien souvent sur-médiquées, avec, parfois, des conséquences graves : hospitalisations, chutes, confusion accrue…
"Tout ce qui peut resocialiser une personne âgée malade, maintenir son autonomie et sa qualité de vie est important, mais ne passe pas obligatoirement par la prescription de médicaments", confirme le professeur Claude Jeandel, chef de service du Centre de gérontologie clinique Antonin Balmes à Montpellier.
Les approches non-médicamenteuses, qui peuvent à la fois favoriser le bien-être des malades d’Alzheimer, mais aussi développer leurs potentialités et limiter les troubles du comportement, gagnent donc à être employées.
A l’instar de la luminothérapie : il s’agit d’un éclairage le plus proche possible de la lumière du jour, dont la couleur et l’intensité peuvent varier en fonction de la journée dans le respect des rythmes naturels des personnes et notamment du rythme veille/sommeil (rythme circadien).
L’expérimentation récemment menée au sein d’un Ehpad du groupe Orpéa, Les Pastoureaux à Valenton, a démontré que la lumière jouait sur la qualité du sommeil et permettait de réduire l’anxiété des résidents.
Mieux reposés, apaisés, ils sont d’autant plus à même de participer à des ateliers et des activités de stimulation cognitive.
Une séance matinale de luminothérapie aide à resynchroniser son rythme interne avec celui du jour, et permettrait ainsi de diminuer l’agitation qui survient souvent le soir et de mieux caler les phases veille/sommeil.
De même, pour les personnes qui s’endorment très tôt et se réveillent en conséquence au milieu de la nuit, une exposition en fin d’après-midi permet de repousser le moment du coucher.
L’idéal étant, comme dans l’étude aux Pastoureaux, d’installer un système d’éclairage dont la lumière varie tout au long de la journée, selon le rythme circadien.
* Il faut compter entre 150 et 200 euros. Elles sont notamment disponibles dans les magasins d'électroménager, sous les marques Philips, Beurer ou encore Lumie.
Si certains médicaments sont indispensables, reste que les personnes âgées sont bien souvent sur-médiquées, avec, parfois, des conséquences graves : hospitalisations, chutes, confusion accrue…
"Tout ce qui peut resocialiser une personne âgée malade, maintenir son autonomie et sa qualité de vie est important, mais ne passe pas obligatoirement par la prescription de médicaments", confirme le professeur Claude Jeandel, chef de service du Centre de gérontologie clinique Antonin Balmes à Montpellier.
Les approches non-médicamenteuses, qui peuvent à la fois favoriser le bien-être des malades d’Alzheimer, mais aussi développer leurs potentialités et limiter les troubles du comportement, gagnent donc à être employées.
A l’instar de la luminothérapie : il s’agit d’un éclairage le plus proche possible de la lumière du jour, dont la couleur et l’intensité peuvent varier en fonction de la journée dans le respect des rythmes naturels des personnes et notamment du rythme veille/sommeil (rythme circadien).
L’expérimentation récemment menée au sein d’un Ehpad du groupe Orpéa, Les Pastoureaux à Valenton, a démontré que la lumière jouait sur la qualité du sommeil et permettait de réduire l’anxiété des résidents.
Mieux reposés, apaisés, ils sont d’autant plus à même de participer à des ateliers et des activités de stimulation cognitive.
Luminothérapie maison, mode d’emploi
Tout d’abord, il faut s’équiper d’une lampe de luminothérapie*, c’est-à-dire qui diffuse une lumière proche de celle du jour. Certains modèles simulent l’aube et le crépuscule en augmentant ou en diminuant leur intensité et leur couleur selon le moment de la journée.Une séance matinale de luminothérapie aide à resynchroniser son rythme interne avec celui du jour, et permettrait ainsi de diminuer l’agitation qui survient souvent le soir et de mieux caler les phases veille/sommeil.
De même, pour les personnes qui s’endorment très tôt et se réveillent en conséquence au milieu de la nuit, une exposition en fin d’après-midi permet de repousser le moment du coucher.
L’idéal étant, comme dans l’étude aux Pastoureaux, d’installer un système d’éclairage dont la lumière varie tout au long de la journée, selon le rythme circadien.
* Il faut compter entre 150 et 200 euros. Elles sont notamment disponibles dans les magasins d'électroménager, sous les marques Philips, Beurer ou encore Lumie.