Comprendre les fragilités
Alzheimer : la mémoire réactivée chez la souris
Selon une étude publiée dans la revue scientifique Nature, une équipe de recherche nippo-américaine a réussi à réactiver la mémoire de souris atteintes de la maladie d’Alzheimer, grâce à des stimulations lumineuses. Un résultat qui pourrait à terme déboucher sur un traitement, si le procédé est transférable à l’homme, ce qui n’est pas garanti.
Les travaux des chercheurs, issus du Riken-MIT Center for Neural Circuit Genetics, de l'institut japonais Riken et du Massachusetts Institute of Technology, s’appuient sur le postulat que chez les personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer, la mémoire n’est pas détruite, mais seulement stockée dans un endroit du cerveau devenu inaccessible.
Les stimulations lumineuses leur ont permis de renforcer le lien entre l’hippocampe, la partie du cerveau qui enregistre la mémoire à court terme, et le cortex enthorinal, impliqué dans la mémoire à long terme.
Grâce à ce procédé, les souris ont réussi à enregistrer de nouveaux souvenirs, mais aussi à y avoir accès ultérieurement.
Cependant, les chercheurs estiment qu’elles les oublieront en quelques mois. A l’échelle humaine, les bénéfices perdureraient deux ou trois ans, et ce, seulement si le procédé est transférable, souligne un neurochirurgien cité dans l’article de Nature.
Les travaux des chercheurs, issus du Riken-MIT Center for Neural Circuit Genetics, de l'institut japonais Riken et du Massachusetts Institute of Technology, s’appuient sur le postulat que chez les personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer, la mémoire n’est pas détruite, mais seulement stockée dans un endroit du cerveau devenu inaccessible.
Les stimulations lumineuses leur ont permis de renforcer le lien entre l’hippocampe, la partie du cerveau qui enregistre la mémoire à court terme, et le cortex enthorinal, impliqué dans la mémoire à long terme.
Grâce à ce procédé, les souris ont réussi à enregistrer de nouveaux souvenirs, mais aussi à y avoir accès ultérieurement.
Cependant, les chercheurs estiment qu’elles les oublieront en quelques mois. A l’échelle humaine, les bénéfices perdureraient deux ou trois ans, et ce, seulement si le procédé est transférable, souligne un neurochirurgien cité dans l’article de Nature.
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