Bien vieillir (prendre soin de soi)
Vous avez dit "refus de soin"
Apaiser les soins c’est possible
On pose un voile pudique sur les soins compliqués qui peuvent se passer dans l'intimité d'une chambre, d'une salle de bain.
Les comportements des personnes malades, désorientées, atteintes de pathologies de type Alzheimer sont souvent difficiles pendant les soins, la toilette. Elles acceptent mal ces personnes, ces aidants, ces professionnels qui viennent pourtant "pour leur bien", pour leur faire du bien.
Chacun y va de son histoire, de son meilleur sourire pour passer outre le refus de soin. "Allez, allez, soyez raisonnable" entend-on souvent.
Les aidants, familiaux ou professionnels, se retrouvent démunis face à ces refus de soin, et ils passent en force au risque de cris, hurlements, gestes brusques... Chacun en ressort épuisé.
Cette réalité est difficile à vivre... et à partager. Qui la connaît ? A part les aides-soignant(e)s, les AMP (aides médico-psychologiques), voire les auxiliaires de vie pour des aides à la toilette, les infirmières au contact direct des soins intimes.
Et cette réalité est la même partout dans le monde comme en témoigne le Japon cette semaine.
Il existe pourtant des démarches, des formations, des techniques pour adoucir ces soins. Elles renforcent les compétences des aidants, des soignants pour démultiplier les points d'entrée en relation (regards, paroles), les temps de lien direct (regards, paroles et touchers particuliers).
Le coeur ne fait rien à l'affaire.
Au Japon aussi les proches, les soignants, veulent bien faire.
Ils ont filmé des soins en situation quotidienne, avec un personnel non formé puis les même soins auprès des mêmes personnes malades, après formation. Les résultats sont là : tous les soins sont acceptés pour la plus grande satisfaction des soignants, des personnes malades et de leurs proches.
En France, il faut tout d’abord prendre conscience de cette réalité difficile. Des films, des vidéos sont des supports utiles.
Encore faut-il obtenir l’accord, le consentement de la personne malade, voire de son tuteur, ou encore, en France, l’accord du juge des tutelles si vous voulez lancer une recherche clinique lors de ces soins « portant atteinte à la dignité ».
Il nous faut tous nous mobiliser : personnes malades, familles, proches, professionnels pour faire évoluer cette prise de conscience et donner au plus grand nombre, dès l'école, les meilleurs techniques.
Des solutions existent. Agissons.
Les comportements des personnes malades, désorientées, atteintes de pathologies de type Alzheimer sont souvent difficiles pendant les soins, la toilette. Elles acceptent mal ces personnes, ces aidants, ces professionnels qui viennent pourtant "pour leur bien", pour leur faire du bien.
Chacun y va de son histoire, de son meilleur sourire pour passer outre le refus de soin. "Allez, allez, soyez raisonnable" entend-on souvent.
Les aidants, familiaux ou professionnels, se retrouvent démunis face à ces refus de soin, et ils passent en force au risque de cris, hurlements, gestes brusques... Chacun en ressort épuisé.
Cette réalité est difficile à vivre... et à partager. Qui la connaît ? A part les aides-soignant(e)s, les AMP (aides médico-psychologiques), voire les auxiliaires de vie pour des aides à la toilette, les infirmières au contact direct des soins intimes.
Et cette réalité est la même partout dans le monde comme en témoigne le Japon cette semaine.
Il existe pourtant des démarches, des formations, des techniques pour adoucir ces soins. Elles renforcent les compétences des aidants, des soignants pour démultiplier les points d'entrée en relation (regards, paroles), les temps de lien direct (regards, paroles et touchers particuliers).
Le coeur ne fait rien à l'affaire.
Au Japon aussi les proches, les soignants, veulent bien faire.
Ils ont filmé des soins en situation quotidienne, avec un personnel non formé puis les même soins auprès des mêmes personnes malades, après formation. Les résultats sont là : tous les soins sont acceptés pour la plus grande satisfaction des soignants, des personnes malades et de leurs proches.
En France, il faut tout d’abord prendre conscience de cette réalité difficile. Des films, des vidéos sont des supports utiles.
Encore faut-il obtenir l’accord, le consentement de la personne malade, voire de son tuteur, ou encore, en France, l’accord du juge des tutelles si vous voulez lancer une recherche clinique lors de ces soins « portant atteinte à la dignité ».
Il nous faut tous nous mobiliser : personnes malades, familles, proches, professionnels pour faire évoluer cette prise de conscience et donner au plus grand nombre, dès l'école, les meilleurs techniques.
Des solutions existent. Agissons.