Japon : disparition des comportements d'agitation de personnes atteintes d'une maladie de type Alzheimer avec l'Humanitude
Etude scientifique
Le Dr Miwako Honda, Mio Ito, Shogo Ishikawa, le Pr Yoichi Takebayashi de la Chaire d’intelligence artificielle à l’hôpital de Tokyo et Dr Lawrence Tierney viennent de publier une étude d’impact des techniques de l’Humanitude sur les comportements « difficiles », opposants, « agressifs » de trois patients atteints de pathologies neuro-évolutives de type Alzheimer, admis dans les services de gériatrie de l’institut Tokyo Metropolitan.
Ces chercheurs ont caractérisé les soins quotidiens et difficiles auprès de ces personnes par des cris, des hurlements, ou des mouvements abrupts, jugés opposants au soignant, « agressifs » (ou « de défense » selon l’Humanitude).
L’étude a comparé les comportements de trois patients pendant les soins quotidiens (toilette, soins de bouche), puis lorsque les infirmières formées appliquent quelques techniques de l’Humanitude, à savoir des regards de pupille à pupille, une communication verbale spécifique et des touchers particuliers.
Des vidéos de ces soins (avant/après formation) ont été décryptées par des informaticiens et analysées pour quantifier l’évolution des temps de regards, paroles et touchers pendant ces soins.
Disparition complète des comportements opposants et agressifs
Lors d’un soin classique, les chercheurs ont mesuré 0,6 % de regards de pupille à pupille, 15,7 % de communication verbale directe, 0,1 % de toucher. Mais pendant un soin en Humanitude, ils ont comptabilisé 12, 5% de temps de regards (20 fois plus), 54,8 % de temps de paroles (3,5 fois plus) et 44,5 % de touchers (445 fois plus !).
Le comportement « agressif », opposant et le refus de soin ont complètement été effacés, passant pour chaque patient de 25 %, 25,4 %, et 66,3 % lors du soin classique à 0 %, 0 %, et 0,3 % avec les techniques de l’Humanitude.
Les chercheurs concluent que l’approche multimodale « Humanitude » diminue les comportements d’agitation. Son impact est caractérisé par l’acceptation totale du soin par chaque patient.
Description de la méthodologie de l’étude et des trois situations en anglais en cliquant ici
Ndlr : vivement ce type d'études en France pour faire évoluer nos pratiques et nos enseignements.
Ces chercheurs ont caractérisé les soins quotidiens et difficiles auprès de ces personnes par des cris, des hurlements, ou des mouvements abrupts, jugés opposants au soignant, « agressifs » (ou « de défense » selon l’Humanitude).
L’étude a comparé les comportements de trois patients pendant les soins quotidiens (toilette, soins de bouche), puis lorsque les infirmières formées appliquent quelques techniques de l’Humanitude, à savoir des regards de pupille à pupille, une communication verbale spécifique et des touchers particuliers.
Des vidéos de ces soins (avant/après formation) ont été décryptées par des informaticiens et analysées pour quantifier l’évolution des temps de regards, paroles et touchers pendant ces soins.
Disparition complète des comportements opposants et agressifs
Lors d’un soin classique, les chercheurs ont mesuré 0,6 % de regards de pupille à pupille, 15,7 % de communication verbale directe, 0,1 % de toucher. Mais pendant un soin en Humanitude, ils ont comptabilisé 12, 5% de temps de regards (20 fois plus), 54,8 % de temps de paroles (3,5 fois plus) et 44,5 % de touchers (445 fois plus !).
Le comportement « agressif », opposant et le refus de soin ont complètement été effacés, passant pour chaque patient de 25 %, 25,4 %, et 66,3 % lors du soin classique à 0 %, 0 %, et 0,3 % avec les techniques de l’Humanitude.
Les chercheurs concluent que l’approche multimodale « Humanitude » diminue les comportements d’agitation. Son impact est caractérisé par l’acceptation totale du soin par chaque patient.
Description de la méthodologie de l’étude et des trois situations en anglais en cliquant ici
Ndlr : vivement ce type d'études en France pour faire évoluer nos pratiques et nos enseignements.