La médiation animale : les chiens au service des patients Alzheimer
Animatrice, mais aussi cani-médiatrice, Marie Lienhard travaille dans une unité protégée accueillant un public souffrant de maladies neurodégénératives de type Alzheimer dans la structure Maison Blanche à Beaucourt (90). Chaque semaine depuis maintenant 3 ans, elle intervient durant une journée avec ses chiens de race leonberg Tatou des Sources du Val et iYop des neufs grains d'Or. Une intervention qui semble procurer beaucoup de plaisir et de bien-être aux résidents.
Pour Marie-Claude Levant, infirmière responsable du service Alzheimer, « la médiation animale apporte du bonheur, de la joie et de la paix aux résidents. Ces chiens sont vraiment énormes. Ils ressemblent à de gros nounours mais ils sont enveloppants et inspirent la confiance. Il est intéressant de constater qu’après avoir caressé les chiens, les personnes se laissent plus facilement approcher. Nous avons pu réaliser des toilettes, généralement douloureuses, dans un climat de confiance et de sérénité. »
La présence des chiens permet aux résidents de se sentir utiles. « Ils les promènent, les nourrissent. Se redécouvrir capable et se sentir responsable de ses actes est très valorisant. Nous avons observé que les résidents retrouvaient une estime d’eux-mêmes au contact de ces animaux. Même les soignants se sentent mieux. Certains confiaient récemment que la présence des chiens créait une ouverture sur le monde, sur les autres. Ils reconnaissent devoir travailler avec leur cœur, dans un rapport et une relation plus humaine, et pas seulement à l’exécution de tâches techniques, avec leurs mains. Le chien fait aujourd’hui partie du soin, car il provoque des émotions positives, très apaisantes pour l’ensemble des résidents comme des soignants. »
Le chien peut agir de différentes manières auprès des résidents, explique Marie Lienhard. « Lorsque les résidents sont en forme, nous pouvons les inviter à sortir dans le jardin et proposer des séances de jeux avec les chiens. C’est souvent un temps très gai même si je reste toujours vigilante car les chiens, bien que formés, sont imposants. Ils peuvent involontairement bousculer une personne fragile. Lorsque les résidents sont inquiets, le chien joue un rôle d’apaisement. Nous travaillons alors sur les caresses, le regard appuyé, la présence sécurisante. Une présence aujourd’hui ancrée dans leur mémoire émotionnelle. »
Les bénéfices sont durables. Ils s’inscrivent dans le temps. « C’est la raison pour laquelle la direction, qui a d’abord observé mon travail, me fait maintenant pleinement confiance. Depuis 3 ans, nous travaillons en grande confiance. »
Intervenir dans une unité Alzheimer confronte les chiens à des situations de tensions. Il y a beaucoup de cris, c’est une très grosse responsabilité. Il faut être sûr de son chien. D’où la nécessité de se former, et d’éduquer les chiens dans des instituts spécialisés. Plusieurs organismes proposent ces formations. C’est le cas d’handi’chiens notamment.
Pour Marie-Claude Levant, infirmière responsable du service Alzheimer, « la médiation animale apporte du bonheur, de la joie et de la paix aux résidents. Ces chiens sont vraiment énormes. Ils ressemblent à de gros nounours mais ils sont enveloppants et inspirent la confiance. Il est intéressant de constater qu’après avoir caressé les chiens, les personnes se laissent plus facilement approcher. Nous avons pu réaliser des toilettes, généralement douloureuses, dans un climat de confiance et de sérénité. »
La présence des chiens permet aux résidents de se sentir utiles. « Ils les promènent, les nourrissent. Se redécouvrir capable et se sentir responsable de ses actes est très valorisant. Nous avons observé que les résidents retrouvaient une estime d’eux-mêmes au contact de ces animaux. Même les soignants se sentent mieux. Certains confiaient récemment que la présence des chiens créait une ouverture sur le monde, sur les autres. Ils reconnaissent devoir travailler avec leur cœur, dans un rapport et une relation plus humaine, et pas seulement à l’exécution de tâches techniques, avec leurs mains. Le chien fait aujourd’hui partie du soin, car il provoque des émotions positives, très apaisantes pour l’ensemble des résidents comme des soignants. »
Le chien peut agir de différentes manières auprès des résidents, explique Marie Lienhard. « Lorsque les résidents sont en forme, nous pouvons les inviter à sortir dans le jardin et proposer des séances de jeux avec les chiens. C’est souvent un temps très gai même si je reste toujours vigilante car les chiens, bien que formés, sont imposants. Ils peuvent involontairement bousculer une personne fragile. Lorsque les résidents sont inquiets, le chien joue un rôle d’apaisement. Nous travaillons alors sur les caresses, le regard appuyé, la présence sécurisante. Une présence aujourd’hui ancrée dans leur mémoire émotionnelle. »
Les bénéfices sont durables. Ils s’inscrivent dans le temps. « C’est la raison pour laquelle la direction, qui a d’abord observé mon travail, me fait maintenant pleinement confiance. Depuis 3 ans, nous travaillons en grande confiance. »
Intervenir dans une unité Alzheimer confronte les chiens à des situations de tensions. Il y a beaucoup de cris, c’est une très grosse responsabilité. Il faut être sûr de son chien. D’où la nécessité de se former, et d’éduquer les chiens dans des instituts spécialisés. Plusieurs organismes proposent ces formations. C’est le cas d’handi’chiens notamment.