Comprendre les fragilités
Attentats à Paris : on en parle
Le lien, remède à la peur
Attentats, états d'urgence, prises d'otages, les évènements tragiques tournent en boucle dans les médias et dans toutes les têtes. Les images angoissent, elles peuvent rappeler de très mauvais souvenirs. Elles nous laissent démunis, parfois envahis par la peur.
Comment accompagner cette réalité ?
Il est recommandé d'éviter de rester devant les chaines d'information continue. Se tenir informé de l'évolution des évènements certes, mais pas 24H sur 24. Cela devient angoissant. Les personnes qui restent accrochées à leur télévision seront invitées à des activités, des rencontres, des soins. Sortir, faire quelques courses, se rendre visite... ne serait-ce que pour se changer les idées.
Spontanément, entre voisins solidaires ou via des mairies, des services sociaux, des établissements d'accueil, des maisons de retraite... des rencontres, des groupes de parole, s'organisent si possible régulés par un professionnel (psychologue).
Certains sont ouverts aux seules personnes âgées, aux résidents, aux familles; d'autres aux professionnels; d'autres aux deux.
A l'EHPAD Sainte Monique à Paris, la directrice a été alerté par sa neuropsychologue et a organisé plusieurs temps d'échanges.
Libérer la parole a permis de partager les souffrances, les difficultés, les souvenirs que ces évènements évoquent (deuxième guerre mondiale, guerre d'Algérie). Les anciens parlent d'un état de guerre compliqué, aujourd'hui, "sans adversaires clairement face à face".
On partage le fait que nous sommes tous concernés, par les risques, par cet embrigadement qui peut arriver dans toutes les familles.
On se soutient, on sait que l'on peut compter sur les personnes présentes.
On se dit qu'il faut rester vigilant, ouvert aux siens.
Les résidents sont étonnemment pugnaces, investis, souligne la directrice. Ils affirment qu'il faut défendre nos valeurs républicaines.
Et qu'il faut rester bien vivant et joyeux, pour donner envie de vivre, ici.
Comment accompagner cette réalité ?
Il est recommandé d'éviter de rester devant les chaines d'information continue. Se tenir informé de l'évolution des évènements certes, mais pas 24H sur 24. Cela devient angoissant. Les personnes qui restent accrochées à leur télévision seront invitées à des activités, des rencontres, des soins. Sortir, faire quelques courses, se rendre visite... ne serait-ce que pour se changer les idées.
Spontanément, entre voisins solidaires ou via des mairies, des services sociaux, des établissements d'accueil, des maisons de retraite... des rencontres, des groupes de parole, s'organisent si possible régulés par un professionnel (psychologue).
Certains sont ouverts aux seules personnes âgées, aux résidents, aux familles; d'autres aux professionnels; d'autres aux deux.
A l'EHPAD Sainte Monique à Paris, la directrice a été alerté par sa neuropsychologue et a organisé plusieurs temps d'échanges.
Libérer la parole a permis de partager les souffrances, les difficultés, les souvenirs que ces évènements évoquent (deuxième guerre mondiale, guerre d'Algérie). Les anciens parlent d'un état de guerre compliqué, aujourd'hui, "sans adversaires clairement face à face".
On partage le fait que nous sommes tous concernés, par les risques, par cet embrigadement qui peut arriver dans toutes les familles.
On se soutient, on sait que l'on peut compter sur les personnes présentes.
On se dit qu'il faut rester vigilant, ouvert aux siens.
Les résidents sont étonnemment pugnaces, investis, souligne la directrice. Ils affirment qu'il faut défendre nos valeurs républicaines.
Et qu'il faut rester bien vivant et joyeux, pour donner envie de vivre, ici.