Vieillir sans maladie n'augmente pas forcément l'espérance de vie
Lutter contre les effets du vieillissement, gagner chaque année quelques mois d’espérance de vie… est un rêve fou mais aussi un travail auquel s’emploient, avec succès d'ailleurs, le corps médical et notre société en général en proposant des adaptations et améliorations constantes du cadre de vie.
Mais ce que révèle aujourd’hui l’étude réalisée par des chercheurs français, l’équipe « Variation phénotypique et adaptation » (VPA) de l’institut d’écologie et des sciences de l’environnement de Paris (iEES Paris, UPMC/CNRS/INRA/UPEC/IRD/université Paris Diderot), c’est qu’il n’y aurait pas forcément de lien entre le fait de retarder les effets du vieillissement et l’augmentation de l’espérance de vie. Des résultats publiés dans Journal of Evolutionary Biology.
Pour observer la manière dont la mortalité augmente au cours de la vie et ses variations en fonction des individus, les chercheurs ont utilisé une espèce de Collembole, un insecte qui a le pouvoir de se cloner naturellement. Ils ont ainsi pu étudier l’âge et la vitesse du vieillissement de milliers d’individus, élevés dans un même environnement. Premier constat : les variations sont considérables d’un individu à l’autre.
Difficile de confirmer toutefois l’application de ces conclusions à l’espère humaine, le clonage étant aujourd’hui impossible et d’autres éléments entrant en considération, tels que les différences d’environnement, d’habitats ou encore de mode de vie.
Néanmoins à titre de comparaison, si les collemboles avaient la même espérance de vie que les humains en France, cela signifierait que le vieillissement pourrait démarrer vers vingt ans pour certains individus et après cent ans pour d’autres ou aller deux fois plus vite chez certaines personnes.
Les chercheurs concluent donc que le vieillissement est un phénomène complexe et multidimensionnel qui touche les individus d’une même espèce ou d’espèces différentes de manière singulière.
Cette étude souligne aussi que l’utilisation d’indicateurs démographiques simples tels que l’espérance de vie ne dit que peu de choses sur le processus de vieillissement et son évolution…
Bibliographie : Within species variation in long-term trajectories of growth, fecundity and mortality in the Collembola Folsomia candida. Mallard, F., Farina, M., and Tully, T. (2015). J. Evol. Biol. 2015 Sep 8. doi: 10.1111/jeb.12752
Mais ce que révèle aujourd’hui l’étude réalisée par des chercheurs français, l’équipe « Variation phénotypique et adaptation » (VPA) de l’institut d’écologie et des sciences de l’environnement de Paris (iEES Paris, UPMC/CNRS/INRA/UPEC/IRD/université Paris Diderot), c’est qu’il n’y aurait pas forcément de lien entre le fait de retarder les effets du vieillissement et l’augmentation de l’espérance de vie. Des résultats publiés dans Journal of Evolutionary Biology.
Pour observer la manière dont la mortalité augmente au cours de la vie et ses variations en fonction des individus, les chercheurs ont utilisé une espèce de Collembole, un insecte qui a le pouvoir de se cloner naturellement. Ils ont ainsi pu étudier l’âge et la vitesse du vieillissement de milliers d’individus, élevés dans un même environnement. Premier constat : les variations sont considérables d’un individu à l’autre.
Difficile de confirmer toutefois l’application de ces conclusions à l’espère humaine, le clonage étant aujourd’hui impossible et d’autres éléments entrant en considération, tels que les différences d’environnement, d’habitats ou encore de mode de vie.
Néanmoins à titre de comparaison, si les collemboles avaient la même espérance de vie que les humains en France, cela signifierait que le vieillissement pourrait démarrer vers vingt ans pour certains individus et après cent ans pour d’autres ou aller deux fois plus vite chez certaines personnes.
Les chercheurs concluent donc que le vieillissement est un phénomène complexe et multidimensionnel qui touche les individus d’une même espèce ou d’espèces différentes de manière singulière.
Cette étude souligne aussi que l’utilisation d’indicateurs démographiques simples tels que l’espérance de vie ne dit que peu de choses sur le processus de vieillissement et son évolution…
Bibliographie : Within species variation in long-term trajectories of growth, fecundity and mortality in the Collembola Folsomia candida. Mallard, F., Farina, M., and Tully, T. (2015). J. Evol. Biol. 2015 Sep 8. doi: 10.1111/jeb.12752