Comprendre les fragilités
Rien à faire contre Alzheimer ?
La journée mondiale d’Alzheimer a été l’occasion de pointer le manque de traitements médicamenteux pour lutter contre cette maladie. Mais il existe d’autres approches.
Libération titrait « Alzheimer : un médecin contre les médicaments inefficaces », et le Parisien-Aujourd’hui en France « Alzheimer: une maladie un peu mieux connue, mais toujours sans traitement ».
Le Parisien, tout en présentant l’état actuel de la recherche, signale aussi que « Il n'existe toujours pas de traitement curatif, mais seulement des traitements des symptômes qui sont principalement des troubles des fonctions cognitives. Mais ils ont généralement "des effets limités dans le temps et ne peuvent pas être donnés à tout le monde", selon le Pr Philippe Amouyel, directeur de la Fondation nationale Alzheimer. Depuis quelques années, les recherches se sont multipliées pour tenter de traiter les lésions responsables des symptômes. Plus d'une centaine de molécules sont testées à l'heure actuelle."
Olivier Saint-Jean, chef de service de gériatrie à l’hôpital européen Georges-Pompidou, soulignait de son côté dans Libération que (à l’occasion d’une étude demandée par l’Inserm sur les médicaments anti-Alzheimer), « nous avons démontré que le niveau de preuve de leur efficacité était nul ». Comment expliquer que les médecins contienuent de les prescrire ?
«Si on laisse de côté, pour certains de mes collègues, des conflits d’intérêts massifs, il y a aussi une posture médicale : comment annoncer le diagnostic de maladie d’Alzheimer sans dire ensuite au patient “ mais je vous donne un traitement” ?» assure le Dr Saint-Jean.
En effet, les médecins se sentent parfois démunis, impuissants quand il leur est impossible de prescrire un médicament. Mais, comme le souligne dans Libération le Dr Saint-Jean «Maintenant, nous avons une prise en charge globale que l’on peut proposer, avec les centres de séjour, les centres de mémoire, les équipes à domicile. Rien ne justifie la poursuite de la prescription de médicaments inutiles.»
Diverses études, que nous relatons régulièrement sur notre site, soulignent l’importance de nombreuses approches (de la psychothérapie, au Tai-chi, en passant par les approches non-médicamenteuses, la musicothérapie, etc.) pour apporter du bien-être aux personnes, mais aussi leur permettre d’utiliser les ressources qu’elles conservent. Bref, absence de médicaments ne signifie pas absence de solutions…
Libération titrait « Alzheimer : un médecin contre les médicaments inefficaces », et le Parisien-Aujourd’hui en France « Alzheimer: une maladie un peu mieux connue, mais toujours sans traitement ».
Le Parisien, tout en présentant l’état actuel de la recherche, signale aussi que « Il n'existe toujours pas de traitement curatif, mais seulement des traitements des symptômes qui sont principalement des troubles des fonctions cognitives. Mais ils ont généralement "des effets limités dans le temps et ne peuvent pas être donnés à tout le monde", selon le Pr Philippe Amouyel, directeur de la Fondation nationale Alzheimer. Depuis quelques années, les recherches se sont multipliées pour tenter de traiter les lésions responsables des symptômes. Plus d'une centaine de molécules sont testées à l'heure actuelle."
Olivier Saint-Jean, chef de service de gériatrie à l’hôpital européen Georges-Pompidou, soulignait de son côté dans Libération que (à l’occasion d’une étude demandée par l’Inserm sur les médicaments anti-Alzheimer), « nous avons démontré que le niveau de preuve de leur efficacité était nul ». Comment expliquer que les médecins contienuent de les prescrire ?
«Si on laisse de côté, pour certains de mes collègues, des conflits d’intérêts massifs, il y a aussi une posture médicale : comment annoncer le diagnostic de maladie d’Alzheimer sans dire ensuite au patient “ mais je vous donne un traitement” ?» assure le Dr Saint-Jean.
En effet, les médecins se sentent parfois démunis, impuissants quand il leur est impossible de prescrire un médicament. Mais, comme le souligne dans Libération le Dr Saint-Jean «Maintenant, nous avons une prise en charge globale que l’on peut proposer, avec les centres de séjour, les centres de mémoire, les équipes à domicile. Rien ne justifie la poursuite de la prescription de médicaments inutiles.»
Diverses études, que nous relatons régulièrement sur notre site, soulignent l’importance de nombreuses approches (de la psychothérapie, au Tai-chi, en passant par les approches non-médicamenteuses, la musicothérapie, etc.) pour apporter du bien-être aux personnes, mais aussi leur permettre d’utiliser les ressources qu’elles conservent. Bref, absence de médicaments ne signifie pas absence de solutions…
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