Bien vieillir (prendre soin de soi)
La parisienne avec Danièle 78 ans.
En 2014, j'ai couru avec Claude, 86 ans, qui avait besoin d'un fauteuil roulant.
Cette année, Danièle, 78 ans, était la doyenne de la course. Elle était bien décidée à montrer que l'entraînement, la volonté malgré l'arthrose, l'encouragement des autres étaient un moteur efficace pour terminer la course en courant !
Danièle s'active au minimum une heure par jour (marche rapide, course à pied), quel que soit le temps.
Elle est aidée, soutenue, encouragée voire poussée par son mari. Ils vivent à Chartres et vont s'entraîner sur les bords de l'Eure ou dans le complexe sportif l'Odyssée.
Danièle n'a commencé l'activité physique qu'à la retraite. Son travail dans les assurances, ses trois enfants et ses huit petits-enfants ne lui laissaient pas trop de temps avant.
Alors bien sûr elle entend moins bien qu'avant, les lunettes sont bien embêtantes pour courir quand la pluie tombe, et surtout les douleurs d'arthrose sont difficiles ("on a moins mal au bout d'une demi-heure"). Mais petit à petit, pas après pas, malgré le souffle court, les 6,7 km autour de la Tour Eiffel ont défilé , en marchant, en trottinant, en courant. Et nous avons franchi fièrement la ligne d'arrivée.
Notre temps d'une heure et neuf minutes est bien éloigné de celui des flèches parisiennes (22 minutes). Mais quel était l'objectif ?
Danièle a conscience que la fragilité précède la perte d'autonomie comme le montre les vidéos du Gérontopôle de Toulouse. Tant qu'elle le peut, elle préfère rester active. "Je ne veux pas passer mes journées devant la télé ou derrière mes carreaux" précise-t-elle.
Elle est complètement en phase avec les enseignements "Bien-être et autonomie" proposés par la Croix-Rouge. Elle fait partie des 16% de seniors qui pratiquent une activité physique quotidienne.
Quel plaisir pour Danièle de se sentir soutenue, applaudie, félicitée lors de cette course !
Elle s'est déjà inscrite aux prochaines qui se dérouleront fin 2015 : Odyssea contre le cancer du sein et Elle et Lui avec son mari (mais elle n'envisage plus de Marathon). "Il faut un objectif, c'est motivant".
Pour ma part, j'ai été ravie des regards que j'ai croisés, surpris, admiratifs, encourageants. Je n'ai pas entendu comme l'an passé des "Allez Mamie" sur le parcours mais plutôt des "Allez, Danièle, bravo, super, accrochez-vous". La "vieille dame" est passée du statut unique de "grand-mère" (ce qui n'est bien sûr pas toujours le cas) à une personne motivée, engagée, vivante, debout... en toute humilité.
Nous avons pris rendez-vous l'année prochaine pour les vingt ans de la Parisienne sur les Champs-Elysées !
Cette année, Danièle, 78 ans, était la doyenne de la course. Elle était bien décidée à montrer que l'entraînement, la volonté malgré l'arthrose, l'encouragement des autres étaient un moteur efficace pour terminer la course en courant !
Danièle s'active au minimum une heure par jour (marche rapide, course à pied), quel que soit le temps.
Elle est aidée, soutenue, encouragée voire poussée par son mari. Ils vivent à Chartres et vont s'entraîner sur les bords de l'Eure ou dans le complexe sportif l'Odyssée.
Danièle n'a commencé l'activité physique qu'à la retraite. Son travail dans les assurances, ses trois enfants et ses huit petits-enfants ne lui laissaient pas trop de temps avant.
Alors bien sûr elle entend moins bien qu'avant, les lunettes sont bien embêtantes pour courir quand la pluie tombe, et surtout les douleurs d'arthrose sont difficiles ("on a moins mal au bout d'une demi-heure"). Mais petit à petit, pas après pas, malgré le souffle court, les 6,7 km autour de la Tour Eiffel ont défilé , en marchant, en trottinant, en courant. Et nous avons franchi fièrement la ligne d'arrivée.
Notre temps d'une heure et neuf minutes est bien éloigné de celui des flèches parisiennes (22 minutes). Mais quel était l'objectif ?
Danièle a conscience que la fragilité précède la perte d'autonomie comme le montre les vidéos du Gérontopôle de Toulouse. Tant qu'elle le peut, elle préfère rester active. "Je ne veux pas passer mes journées devant la télé ou derrière mes carreaux" précise-t-elle.
Elle est complètement en phase avec les enseignements "Bien-être et autonomie" proposés par la Croix-Rouge. Elle fait partie des 16% de seniors qui pratiquent une activité physique quotidienne.
Quel plaisir pour Danièle de se sentir soutenue, applaudie, félicitée lors de cette course !
Elle s'est déjà inscrite aux prochaines qui se dérouleront fin 2015 : Odyssea contre le cancer du sein et Elle et Lui avec son mari (mais elle n'envisage plus de Marathon). "Il faut un objectif, c'est motivant".
Pour ma part, j'ai été ravie des regards que j'ai croisés, surpris, admiratifs, encourageants. Je n'ai pas entendu comme l'an passé des "Allez Mamie" sur le parcours mais plutôt des "Allez, Danièle, bravo, super, accrochez-vous". La "vieille dame" est passée du statut unique de "grand-mère" (ce qui n'est bien sûr pas toujours le cas) à une personne motivée, engagée, vivante, debout... en toute humilité.
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