Prévenir le suicide, c'est possible
Le 10 septembre aura lieu la 13ème Journée mondiale de prévention du suicide (JMPS). Les personnes âgées sont particulièrement touchées par le risque suicidaire, notamment les hommes. Loin d’être une fatalité, le suicide peut être évité et prévenu, et des associations existent pour venir en aide aux personnes concernées.
Le risque suicidaire est plus important chez les personnes âgées, en particulier les hommes, que dans le reste de la population. On note en effet que 30% du total des suicides sont réalisés chez des personnes d’au moins 60 ans, le suicide rendant compte de 10% de l’ensemble des décès de la personne âgée, d’après la Drees.
Ce sont « les changements de contexte de vie et les pathologies liées au vieillissement qui constituent des facteurs de risque majeurs de dépression, qu’il s’agisse de la perte du conjoint, de l’entrée en institution, de l’altération des fonctions cognitives et de la perte d’autonomie, ainsi que des comorbidités somatiques, fréquemment invalidantes et douloureuses » souligne le Pr Frédéric Limosin, chef de service au Centre Ressource Régional de Psychiatrie du sujet âgé (CRRPSA) d'Ile-de-France. Par ailleurs, « l’entourage considère trop souvent qu’il est normal quand on est âgé d’avoir des idées noires, d’être triste, de n’avoir goût à rien. Or cette idée peut conduire à mésestimer une authentique dépression, qui pourra être traitée, et un risque de suicide » ajoute-t-il.
Des traitements efficaces et des associations d’aide
La prise en charge de la dépression repose sur le recours aux antidépresseurs idéalement associés à une approche psychothérapique. De plus, des associations d’aide et d’écoute s’investissent pour lutter contre l’isolement et le suicide des personnes âgées.
On trouve en particulier les Petits frères des Pauvres qui ont mis en place en 2007 « Solitud’écoute » un numéro vert gratuit (0 800 47 47 88), anonyme et confidentiel, accessible tous les jours y compris les week‐ends et jours fériés de 15h à 18h.
Mais il existe aussi SOS Amitié (les numéros d’appel par région sont disponibles sur leur site), Suicide écoute au 01 45 39 40 00, ou encore SOS suicide phénix au 01 40 44 46 45.
Pédalez pour la prévention
A l’occasion de la Journée du 10 septembre, S.O.S Amitié appelle d’ailleurs tous ceux qui sont préoccupés par cet enjeu de santé publique à participer au challenge proposé par l’IASP (International Association for Suicide Prevention) : battre le record de 2014, 196 000 kilomètres parcourus à vélo, soit presque 5 fois la circonférence du globe. Comme l’indique l’association, « chacun peut participer, il suffit de disposer pour l’occasion d’un vélo de tourisme, de course, de cross ou même d’appartement. L’inscription individuelle ou collective s’effectue sur le site (en anglais) en mentionnant son nom et en indiquant le nombre prévu de km à parcourir.
Un dossard officiel à revêtir lors de son parcours, ainsi qu’un certificat à imprimer une fois les kilomètres parcourus, sont également disponibles sur le site.
S.O.S Amitié appelle tous ceux qui souhaitent se joindre à cette action à la relayer auprès de leurs proches, leurs amis et connaissances et à partager sur les réseaux sociaux toutes leurs photos, selfies, impressions et commentaires sur l’événement lui-même et sur les raisons de s’engager pour lutter contre le drame du suicide. »
Le risque suicidaire est plus important chez les personnes âgées, en particulier les hommes, que dans le reste de la population. On note en effet que 30% du total des suicides sont réalisés chez des personnes d’au moins 60 ans, le suicide rendant compte de 10% de l’ensemble des décès de la personne âgée, d’après la Drees.
Ce sont « les changements de contexte de vie et les pathologies liées au vieillissement qui constituent des facteurs de risque majeurs de dépression, qu’il s’agisse de la perte du conjoint, de l’entrée en institution, de l’altération des fonctions cognitives et de la perte d’autonomie, ainsi que des comorbidités somatiques, fréquemment invalidantes et douloureuses » souligne le Pr Frédéric Limosin, chef de service au Centre Ressource Régional de Psychiatrie du sujet âgé (CRRPSA) d'Ile-de-France. Par ailleurs, « l’entourage considère trop souvent qu’il est normal quand on est âgé d’avoir des idées noires, d’être triste, de n’avoir goût à rien. Or cette idée peut conduire à mésestimer une authentique dépression, qui pourra être traitée, et un risque de suicide » ajoute-t-il.
Des traitements efficaces et des associations d’aide
La prise en charge de la dépression repose sur le recours aux antidépresseurs idéalement associés à une approche psychothérapique. De plus, des associations d’aide et d’écoute s’investissent pour lutter contre l’isolement et le suicide des personnes âgées.
On trouve en particulier les Petits frères des Pauvres qui ont mis en place en 2007 « Solitud’écoute » un numéro vert gratuit (0 800 47 47 88), anonyme et confidentiel, accessible tous les jours y compris les week‐ends et jours fériés de 15h à 18h.
Mais il existe aussi SOS Amitié (les numéros d’appel par région sont disponibles sur leur site), Suicide écoute au 01 45 39 40 00, ou encore SOS suicide phénix au 01 40 44 46 45.
Pédalez pour la prévention
A l’occasion de la Journée du 10 septembre, S.O.S Amitié appelle d’ailleurs tous ceux qui sont préoccupés par cet enjeu de santé publique à participer au challenge proposé par l’IASP (International Association for Suicide Prevention) : battre le record de 2014, 196 000 kilomètres parcourus à vélo, soit presque 5 fois la circonférence du globe. Comme l’indique l’association, « chacun peut participer, il suffit de disposer pour l’occasion d’un vélo de tourisme, de course, de cross ou même d’appartement. L’inscription individuelle ou collective s’effectue sur le site (en anglais) en mentionnant son nom et en indiquant le nombre prévu de km à parcourir.
Un dossard officiel à revêtir lors de son parcours, ainsi qu’un certificat à imprimer une fois les kilomètres parcourus, sont également disponibles sur le site.
S.O.S Amitié appelle tous ceux qui souhaitent se joindre à cette action à la relayer auprès de leurs proches, leurs amis et connaissances et à partager sur les réseaux sociaux toutes leurs photos, selfies, impressions et commentaires sur l’événement lui-même et sur les raisons de s’engager pour lutter contre le drame du suicide. »