Bien vieillir (prendre soin de soi)
Le désir jusqu'au bout de la vie
L'émission Interception de France Inter sur la sexualité au grand âge, joliment intitulée "Les derniers feux de l'amour" est l'occasion de nous interroger sur l'infantilisation des personnes âgées.
Difficile d'infantiliser des personnes solides, revêches, autoritaires. Mais que n'entendent-elles pas dans la rue, dans le bus, chez le médecin. "Après vous ma petite dame, mon bon monsieur !", "On a apporté sa petite ordonnance, sa petite radio ?", "Elle a bien pris ses petits médicaments" ...
Les vieux, ça devient vite petits, fragiles, incapables... et asexués.
Quand ils entrent en maison de retraite, ils perdent toute intimité car les autres (professionnels, familles) toquent certes à leur porte, mais sans attendre leur réponse, ils entrent quand même. Impossible de se sentir chez soi. Et difficile d'accueillir avec le sourire ces intrus.
Les résidents dorment dans un lit de 90 cm de large, autant dire que les câlins ne seront pas renversants !
Et quand une relation extra-conjuguale apparait, chacun y met son grain de sel, voire son interdiction (notamment les enfants).
On comprend le désarroi des proches quand il s'agit d'accompagner un parent qui s'affaiblit, se fragilise, tombe malade et le plus difficile change de personnalité, perd la tête, la mémoire. Je vous invite à lire le superbe journal de Jean Biès qui a accompagné sa femme atteinte d'une maladie-sans-nom.
L'amour y triomphe malgré tout.
L'amour, toujours l'amour.
Peut-être pas les ébats sportifs des jeunes années (et encore), mais la tendresse, les câlins, la validation de notre existence dans les yeux d'un autre.
De grâce, informons-nous, formons-nous, mobilisons-nous (voir l'appel de Jacques Rastoul des Inter CVS).
Luttons contre l'infantilisation des vieilles personnes (nous demain).
Difficile d'infantiliser des personnes solides, revêches, autoritaires. Mais que n'entendent-elles pas dans la rue, dans le bus, chez le médecin. "Après vous ma petite dame, mon bon monsieur !", "On a apporté sa petite ordonnance, sa petite radio ?", "Elle a bien pris ses petits médicaments" ...
Les vieux, ça devient vite petits, fragiles, incapables... et asexués.
Quand ils entrent en maison de retraite, ils perdent toute intimité car les autres (professionnels, familles) toquent certes à leur porte, mais sans attendre leur réponse, ils entrent quand même. Impossible de se sentir chez soi. Et difficile d'accueillir avec le sourire ces intrus.
Les résidents dorment dans un lit de 90 cm de large, autant dire que les câlins ne seront pas renversants !
Et quand une relation extra-conjuguale apparait, chacun y met son grain de sel, voire son interdiction (notamment les enfants).
On comprend le désarroi des proches quand il s'agit d'accompagner un parent qui s'affaiblit, se fragilise, tombe malade et le plus difficile change de personnalité, perd la tête, la mémoire. Je vous invite à lire le superbe journal de Jean Biès qui a accompagné sa femme atteinte d'une maladie-sans-nom.
L'amour y triomphe malgré tout.
L'amour, toujours l'amour.
Peut-être pas les ébats sportifs des jeunes années (et encore), mais la tendresse, les câlins, la validation de notre existence dans les yeux d'un autre.
De grâce, informons-nous, formons-nous, mobilisons-nous (voir l'appel de Jacques Rastoul des Inter CVS).
Luttons contre l'infantilisation des vieilles personnes (nous demain).