Vivre chez soi
La Télémédecine : Pour qui ? Pourquoi ? Comment ?
Outil moderne qui augmente l’égalité d’accès au soin
Le ministère de la santé et le collectif inter-associatif pour la santé (CISS) se mobilisent pour mieux faire connaître l'intérêt de la télémédecine au grand public.
Elle permet de mettre en rapport, à distance, via un ordinateur adapté et équipé (caméra et micro ultra performant, stéthoscope) le patient avec un ou plusieurs professionnels de santé. La télémédecine permet aussi à plusieurs professionnels de santé de se connecter entre eux (le médecin généraliste peut demander un avis). La télémédecine est un acte médical à part entière (respect de la confidentialité), elle est réglementée depuis 2009 (article L.6316-1 du Code de la santé publique). Le patient est souvent accompagné d'un(e) infimièr(e) qui manipule l'appareil de télémédecine et aide au dialogue avec le médecin de l'autre côté de l'écran.
La télémédecine permet d’établir un diagnostic, d’assurer un suivi du patient, de demander un avis à un spécialiste éloigné et peu disponible, de préparer une décision thérapeutique, de prescrire des produits et aussi de prescrire ou de réaliser des prestations ou des acte.
Les patients éloignés des lieux de santé, en situation d'isolement, voient leur chance d'accès au soin renforcée. Le fait d'être traité proche de chez soi, sans transports lourds, est aussi appréciable.
La relation médecin/malade est réelle via la "boite".
Pour les associations de patients, la télémédecine est un maillon de plus dans la chaine. Grâce à cet outil, elles attendent une amélioration de la situation
Un exemple avec "télé-AVC" dans le Nord
Au centre hospitalier de Lens, une astreinte de « télé-AVC » mobilise des neurologues et des radiologues de l’hôpital 24h/24, 7 jours sur 7, pour le compte des autres établissements du territoire Hainaut-Artois ne disposant pas des ressources médicales nécessaires. le bilan de "Télé-AVC" pour les patients est une prise en charge à distance, rapide et sécurisée. 1 500 alertes neurologiques ont été gérées et 230 actes de téléassistance à la thrombolyse réalisés dans les 90 minutes suivant l’arrivée des patients aux urgences de leur centre hospitalier d’admission.
L'expérimentation montre une limitation très notable des complications liées à une prise en charge parfois trop tardive hors télémédecine.
Voir la présentation de la télémédecine en images sur le Site du CISS (collectif inter-associatif pour la santé).
Et les vidéos :
Déploiement de la télémédecine : tout se joue maintenant !
La télémédecine, pour les patients victimes d’accidents vasculaires cérébraux (AVC)
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