Bricoler, jardiner, des activités bonnes pour le coeur
Une étude suédoise
Bricoler, jardiner, ramasser des champignons ou laver sa voiture : ces simples activités de la vie quotidienne peuvent réduire le risque de crise cardiaque ou d'attaque cérébrale de près de 30% chez les personnes de plus de 60 ans, selon des chercheurs suédois.
Selon l'étude conduite en Suède, les personnes de plus 60 ans qui, sans être adeptes du sport intensif, pratiquent ce genre d'activités ordinaires de façon routinière, restent en meilleure santé plus longtemps comparées à celles qui restent affalées sur leur canapé, et ceci, indépendamment du fait qu'elles fassent ou non de l'exercice plus "formel" comme du jogging ou de la gym.
A ces âges, "une vie quotidienne active, indépendamment du fait de pratiquer ou non de l'exercice régulièrement, est associée à la santé cardiovasculaire et à la longévité", selon l'étude publiée mardi dans la revue spécialisée, the British Journal of Sports Medicine.
Alors que les risques pour la santé de rester trop souvent assis ainsi que les bénéfices de l'exercice physique régulier sont bien établis, la contribution à une bonne santé de ces activités ne relevant pas de l'exercice physique (NEPA) formel n'est pas entièrement comprise.
L'étude concerne près de 4.000 habitants de Stockholm, âgés de 60 ans, enrôlés entre 1997 et 1999 et suivis sur le plan médical en moyenne pendant 12 ans et demi.
Lors du recrutement, les participants ont indiqué s'ils pratiquaient, et à quelle fréquence, certaines activités, incluant des réparations dans la maison, tondre la pelouse ou les haies, entretenir sa voiture, pêcher ou chasser, faire du vélo ou encore aller ramasser les champignons ou des baies.
Selon les chercheurs, les personnes ayant un niveau élevé d'activité physique, mis à part l'exercice proprement dit, avaient un risque de maladie cardiovasculaire (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral/AVC) inférieur de 27% par rapport à celui des personnes inactives, et un risque de décès de toutes causes réduit de 30% pendant la période de l'étude.
Les résultats n'étaient "pas significativement différents" pour ceux qui pratiquent régulièrement un exercice physique formel, tout en étant par ailleurs peu actifs dans la vie quotidienne, selon l'étude.
Ceux qui s'adonnent aux deux à la fois avaient les risques les plus faibles.
Promouvoir la pratique quotidienne de ces activités physiques - jardinage, bricolage, etc. - pourrait être aussi important que de recommander de faire de la gymnastique, du jogging aux adultes vieillissants pour améliorer la santé des individus et des populations alors qu'avec l'évolution démographique il y aura de plus en plus de personnes âgées dans de nombreuses régions du monde, notent les auteurs.
Les auteurs ont tenu compte d'autres facteurs qui auraient pu influencer les résultats (consommation d'alcool, de tabac, alimentation, niveau d'éducation et statut marital).
Selon l'étude conduite en Suède, les personnes de plus 60 ans qui, sans être adeptes du sport intensif, pratiquent ce genre d'activités ordinaires de façon routinière, restent en meilleure santé plus longtemps comparées à celles qui restent affalées sur leur canapé, et ceci, indépendamment du fait qu'elles fassent ou non de l'exercice plus "formel" comme du jogging ou de la gym.
A ces âges, "une vie quotidienne active, indépendamment du fait de pratiquer ou non de l'exercice régulièrement, est associée à la santé cardiovasculaire et à la longévité", selon l'étude publiée mardi dans la revue spécialisée, the British Journal of Sports Medicine.
Alors que les risques pour la santé de rester trop souvent assis ainsi que les bénéfices de l'exercice physique régulier sont bien établis, la contribution à une bonne santé de ces activités ne relevant pas de l'exercice physique (NEPA) formel n'est pas entièrement comprise.
L'étude concerne près de 4.000 habitants de Stockholm, âgés de 60 ans, enrôlés entre 1997 et 1999 et suivis sur le plan médical en moyenne pendant 12 ans et demi.
Lors du recrutement, les participants ont indiqué s'ils pratiquaient, et à quelle fréquence, certaines activités, incluant des réparations dans la maison, tondre la pelouse ou les haies, entretenir sa voiture, pêcher ou chasser, faire du vélo ou encore aller ramasser les champignons ou des baies.
Selon les chercheurs, les personnes ayant un niveau élevé d'activité physique, mis à part l'exercice proprement dit, avaient un risque de maladie cardiovasculaire (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral/AVC) inférieur de 27% par rapport à celui des personnes inactives, et un risque de décès de toutes causes réduit de 30% pendant la période de l'étude.
Les résultats n'étaient "pas significativement différents" pour ceux qui pratiquent régulièrement un exercice physique formel, tout en étant par ailleurs peu actifs dans la vie quotidienne, selon l'étude.
Ceux qui s'adonnent aux deux à la fois avaient les risques les plus faibles.
Promouvoir la pratique quotidienne de ces activités physiques - jardinage, bricolage, etc. - pourrait être aussi important que de recommander de faire de la gymnastique, du jogging aux adultes vieillissants pour améliorer la santé des individus et des populations alors qu'avec l'évolution démographique il y aura de plus en plus de personnes âgées dans de nombreuses régions du monde, notent les auteurs.
Les auteurs ont tenu compte d'autres facteurs qui auraient pu influencer les résultats (consommation d'alcool, de tabac, alimentation, niveau d'éducation et statut marital).