Rapport du Défenseur des Droits : une erreur administrative la prive de sa retraite
Publié en juin dernier mais remis aujourd'hui même au Président de la République, François Hollande, le rapport du Défenseur des Droits, Dominique Baudis, souligne une paupérisation grandissante et un nombre "effrayant" de réclamations concernant les relations entre l'administration et les citoyens. Il en dénombre 100 00 en 2012, soit 75% du total des demandes.
En cause : les difficultés administratives, la complexité des formulaires à remplir, la multiplication des plateformes téléphoniques, Internet, serveurs vocaux... qui renvoient de l’un à l’autre et mettent les plus fragiles en grandes difficultés. Les usagers disent souffrir d'un manque de contact humain et d’écoute pour répondre à leurs demandes. "Beaucoup de citoyens désorientés s’adressent à nous", lit-on dans le rapport. En désespoir de cause.
Et que dire des personnes âgées ? Cette dame de 90 ans exclue d'une maison de retraite du jour au lendemain ou cette grand-mère, qui parce qu'elle a été confondue par l'administration avec une autre personne décédée, s'e voit retirer tous ses droits : retraite, couverture sociale... sans savoir comment réagir, ni à qui s'adresser.
Fort de ce constat, Dominique Baudis appelle le gouvernement à simplifier les règles. "Notre recommandation principale ira vers une demande ferme de mises en œuvre urgentes de mesures de simplifications dans trois domaines prioritaires : les prestations versées dans les caisses d’allocations familiales, les règles d’indemnisation en matière de chômage et la simplification des relations entre les assurés et les régimes de retraites".
Si le Sénat a voté en première lecture une loi sur la simplification administrative, Dominique Baudis n'ose pas encore crier victoire. Comme il l'a déclaré au Journal du Dimanche le 1er septembre "Nous attendons le vote de la loi et la prise des ordonnances pour nous réjouir".
Pour lire le rapport complet
En cause : les difficultés administratives, la complexité des formulaires à remplir, la multiplication des plateformes téléphoniques, Internet, serveurs vocaux... qui renvoient de l’un à l’autre et mettent les plus fragiles en grandes difficultés. Les usagers disent souffrir d'un manque de contact humain et d’écoute pour répondre à leurs demandes. "Beaucoup de citoyens désorientés s’adressent à nous", lit-on dans le rapport. En désespoir de cause.
Et que dire des personnes âgées ? Cette dame de 90 ans exclue d'une maison de retraite du jour au lendemain ou cette grand-mère, qui parce qu'elle a été confondue par l'administration avec une autre personne décédée, s'e voit retirer tous ses droits : retraite, couverture sociale... sans savoir comment réagir, ni à qui s'adresser.
Fort de ce constat, Dominique Baudis appelle le gouvernement à simplifier les règles. "Notre recommandation principale ira vers une demande ferme de mises en œuvre urgentes de mesures de simplifications dans trois domaines prioritaires : les prestations versées dans les caisses d’allocations familiales, les règles d’indemnisation en matière de chômage et la simplification des relations entre les assurés et les régimes de retraites".
Si le Sénat a voté en première lecture une loi sur la simplification administrative, Dominique Baudis n'ose pas encore crier victoire. Comme il l'a déclaré au Journal du Dimanche le 1er septembre "Nous attendons le vote de la loi et la prise des ordonnances pour nous réjouir".
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