Un habitat adapté évite des incapacités physiques causes de la « dépendance » et impacte la vie en bonne santé rappelle Muriel Boulmier
Muriel Boulmier, auteure du rapport au ministre chargé du Logement « Bien vieillir à domicile : enjeux d’habitat, enjeux de territoires » publié à la Documentation française le 21 mars, réagit à la publication des dernières données sur l’espérance de vie en bonne santé par l’INED.(voir l'article)
« Le meilleur moyen d’éviter, parmi les causes de la dépendance, les incapacités physiques, reste l’adaptation de l’habitat. Si l’allongement de l’espérance de vie demeure un espace à conquérir, le domicile et l’environnement familier sont les deux piliers de cette conquête. Pour accompagner la vieillesse en bonne santé, la France a besoin d’une politique d’adaptation massive de l’habitat pour prévenir les chutes, premier pas vers la dépendance accidentelle. »
« En Suède par exemple, les hommes et les femmes vivent dix années de plus qu’en France sans incapacité. Parce que 80 % des Suédois sont équipés chez eux d’un système de téléalarme, contre 10 % des Français. La même disparité s’observe dans l’adaptation de l’habitat au vieillissement démographique. » précise Muriel Boulmier.
Retrouver notre article "90% des français Français préfèrent vieillir à domicile en adaptant leur logement : le rapport Boulmier propose de le leur permettre"