L'ONU travaille à une convention pour les droits de l'homme âgé
Le 4e colloque international "Le droit de vieillir" à Dijon, les 25, 26 et 27 janvier 2012 a rassemblé une centaine de chercheurs en sciences sociale et de nombreux organismes internationaux impliqués sur les questions de vieillissements (ONU : organisation des nations unies, IAGG...).
Rosemary Lane de l'ONU est venu débattre de l'intérêt d'une convention des droits de l'homme âgé.
Les pays européens n'y sont pas favorables. Ils affichent leurs politiques de protection sociale, leurs services sociaux.
La présidente de la Fondation nationale de gérontologie Geneviève Laroque salue qu'il ait falu une convention relative aux droits de l'enfants, en revanche elle n'est pas favorable à un droit discriminant pour les hommes âgés.
Geneviève Laroque rappelle que les pays signataires de la convention universelle des droit de l'homme, doivent l'appliquer, sans discrimination de sexe, d'âge.
Or l'âge n'a pas été stipulé dans le traité.
Et un traité signé ne peut être révisé, rappelle Rosemary Lane.
Selon les différentes études des chercheurs en sciences sociales, l'âge est bien une des causes de discriminations au sein de nombreux pays, y compris européens : discrimination au travail, accès aux services financiers, maltraitances...
Le travail se poursuit donc pour une convention permettant d'affirmer des droits opposables, transposables et dont l'effectivité pourra être contrôlée.
A suivre sur le site du Droit de vieillir 2012.