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Etre aidant, être aidé

Covid-19 : les aidants dressent le bilan du confinement

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 05/10/2020

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Et font part de leur besoin exacerbé de répit à la veille de la journée nationale des aidants

Ces derniers mois, plusieurs enquêtes se sont penchées sur la manière dont les aidants ont vécu le confinement du printemps. Sans surprise, elles viennent confirmer les premiers retours disponibles : oui, les restrictions liées à la pandémie de covid-19 ont eu un lourd impact sur tous ceux qui aident un proche vulnérable.

Précisément, 9 aidants sur 10 ont ressenti un impact négatif, qu’il s’agisse de difficultés à obtenir une aide extérieure, de renoncement aux soins pour la personne aidée, de fermeture des structures d’accueil ou d’isolement accru.


Si le confinement a représenté une source d’inquiétude supplémentaire (75 % des répondants), une source de fatigue morale et physique (63 %) et une charge de travail en plus (61 %), il a néanmoins renforcé le sentiment d’utilité de 70 % des aidants.

Pour faire face à cette situation inédite, 77 % des aidants ont dû réduire ou arrêter leur activité professionnelle.

Or entre un quart et un tiers des salariés actifs sont ou ont été en situation d’aidance. En temps normal, 8 d’entre eux sur 10 sont impactés dans leur travail au quotidien.

Notamment, 4 salariés aidants sur 10 (40 %) travaillent à temps partiel après en avoir fait la demande auprès de leur employeur, un choix contraint dans les trois quarts des cas (76,5 %).

Un vrai risque de précarisation sociale, soulignait la semaine dernière la ministre déléguée chargée de l’autonomie Brigitte Bourguignon, qui s’ajoute aux risques pour la santé des aidants.

L’indemnisation du congé de proche aidant, en vigueur depuis le 1er octobre, devrait permettre d’améliorer un peu la situation. Mais d’autres mesures doivent être mises en place, a annoncé la ministre : « il nous faut bâtir une véritable politique publique à destination des proches aidants », a-t-elle affirmé.

Notamment en matière de répit, d’autant plus important après la période de surcharge cognitive et de stress vécue ces derniers mois, et ce alors qu'une partie des accueils de jour franciliens vont devoir fermer leurs portes à compter de ce mardi
Un sujet retenu par les aidants et les aidantes pour la 11ème édition de la Journée nationale des aidants, ce mardi 6 octobre.


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