Comprendre les fragilités
Alzheimer, et alors !
Le témoignage empli de bonne humeur d’une baluchonneuse
“Baluchonneuse”, Sylvie Colin se décrit comme une Mary Poppins gérontologique qui se rend au domicile de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer pour permettre au proche aidant de s’accorder un peu de répit. Cinq années d’expérience et d'aventures humaines que l’auteure raconte avec légèreté dans Alzheimer, et alors !.
“Moi, je m’en fous de l’étiquette : Alzheimer, sénilité, démence à corps de Lewy, désorientation, troubles cognitifs, démence fronto-temporale, etc… que m’importe ! Moi, je ne m’occupe pas de maladies, je m’occupe de gens.”
Le ton est donné ! Sans dramatiser, Sylvie Colin nous fait part de son expérience de “baluchonneuse” constituée de rencontres et d’enseignements qui offrent un autre regard sur la maladie..
Relayer les aidants
Né au Québec il y a 20 ans, le “baluchonnage” (ou “relayage” en français) est un dispositif de relais à domicile de l’aidant d’une personne âgée, souvent malade d'Alzheimer.
Le témoignage Sylvie Colin montre à quel point ce dispositif peut être utile pour l’aidant comme pour l’aidé.
Dispositif que l’auteure décrit comme un “service de répit et d’accompagnement pour les aidants avec le moins de perturbations possibles pour la personne qu’ils aident” avant d'approfondir un peu plus son rôle au domicile de la personne aidée : “durant ses séjours, la Baluchonneuse tient un journal de bord, essaye d’autres stratégies, d’autres formes d’interventions en tenant compte des difficultés dont lui a fait part l’Aidant, et lui fait à son retour, des propositions pour essayer de faciliter sa vie quotidienne à la maison”.
Des séjours qu’elle considère comme des aventures humaines : “Quel bonheur quand j’arrive à rassurer, à apaiser ! Quels cadeaux que ces sourires, ces confidences, cette confiance qu’on veut bien m’offrir !”
Un hommage aux aidants
Outre le métier de baluchonneur, Sylvie Colin rend hommage dans Alzheimer, et alors ! aux malades souvent stigmatisés et aux aidants dévoués parfois à plein temps à leur proche.
"Le courage, ce sont les Aidants qui en ont besoin. Pour eux, c’est une course de fond, la vigilance permanente et une réactivité nécessaire, d’autant plus difficiles, quand on est octogénaire et fatigué" souligne l'auteure.
Alzheimer, et alors !
De Sylvie Colin
10 €
Sur le même sujet
Actualité
Alzheimer
Les aidants jouent un rôle clef dans l’accueil des malades d’Alzheimer aux urgences
Outils et fiches pratiques
Alzheimer
La maladie Alzheimer et les maladies apparentées
Outils et fiches pratiques
Alzheimer